Les technologies du web sémantique et du record linkage au service de data.bnf.fr et du Linked Open Data culturel : étude sur les nouveaux paradigmes informationnels
Résumé
Semantic web and record linkage technologies cause very deep changes in professional
networks and practices in the cultural heritage domain. New methods for creating and
disseminating metadata surface on a new ecosystem, the cultural Linked Open Data, where
partners and users evolve. The traditional boundaries tend to fade between the traditional
stakeholders from the cultural area (archives, libraries and museums) , but also between those
stakeholders and new actors from the web like Wikipedia. This new linked open metadata
space opens up opportunities for rationalizing costs and for efficiently distributing the
resource description task. A new user profile emerges with data re-users, who build new
services by aggregating previously distinct datasets. Traditional users also benefit from such
interoperability across databases as it enables enhanced browsing experience and information
retrieval. They can also contribute to enrich resources thanks to social semantic web promises.
This mutating environment requires a redefined governance to build trust between all its
stakeholders and ensure its sustainability. This opens a strategic opportunity for cultural
institutions to consolidate their role in the web of data. To succeed in this, it is crucial that
they incorporate new worflows to their traditional activities, and find, among other things, an
efficient balance between human procedures and massive algorithmic processes.
Les technologies du web sémantique et du record linkage changent profondément les
pratiques et réseaux habituels des professionnels du patrimoine culturel. De nouvelles
modalités de production et de diffusion des métadonnées émergent dans un nouvel
écosystème, le Linked Open data culturel, où les partenaires comme les usages évoluent. On
observe une porosité des frontières traditionnelles entre les acteurs du monde de la culture
(bibliothèques, musées, archives), mais aussi entre ces derniers et les nouveaux acteurs du
web (e.g. Wikipédia). Ce nouveau paysage de métadonnées ouvertes et liées ouvre des
perspectives de rationalisation des coûts et de description efficiente et distribuée des
ressources. Un nouveau profil d’usager apparaît, le réutilisateur de données, qui développe de
nouveaux services en agrégeant des jeux de données auparavant distincts. L’usager plus
traditionnel bénéficiera également de l’interopérabilité entre les bases de données, ce qui
permettra d’améliorer son expérience de navigation et de recherche d’information. Il
participera lui-même à l’enrichissement de la production grâce aux promesses du web socialsémantique.
Cet environnement en mutation nécessite une gouvernance redéfinie afin
d’établir la confiance entre ses différents acteurs et assurer son bon fonctionnement à long
terme. Cela ouvre aux institutions culturelles l’opportunité stratégique de consolider leur
place sur le web de données ; une des conditions d’un tel succès est d’incorporer de nouvelles
manières de travailler à leurs activités traditionnelles, en trouvant notamment une
complémentarité efficiente entre l’humain et les technologies algorithmiques de traitement de
jeux de données en masse.
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