Représentation of hazards and definition of sanitary risks due to the installation of Aedes albopictus in the metropolitan territories
Représentation des dangers et définition des risques sanitaires dus à l’installation d’Aedes Albopictus dans les territoires métropolitains
Résumé
The rapid spread of the mosquito aedes albopictus, a vector of dengue fever and Chikungunya, in the metropolitan area, poses a real public health issue for which anti-vector control (LAV) is currently the only available means to limit the risk of an epidemic.
In view of the objective increase in risks, it is becoming increasingly urgent and necessary to better understand the multiple factors of vulnerability - particularly cognitive, social and behavioral - and resilience in the event of an outbreak of arboviruses
The research is based on monographs, interviews with the population, health professionals, actors in charge of the LAV or health policies and, on the other hand, quantitative surveys by initial or repeated surveys
The results show that people living in the regions most formerly colonized by the Aedes and those who have observed Aedes are more likely to declare protective measures against mosquitoes and that therefore the representations of the vector risk are not not independent of ecological factors. On the Atlantic coast it appears that the mosquito nuisance must be taken into account in a set of associated risks within a more complex system.
L’extension rapide en métropole de la zone d’implantation du moustique aèdes albopictus, vecteur de la dengue et du Chikungunya, pose une vraie question de santé publique pour laquelle la lutte anti-vectorielle (LAV) constitue à ce jour le seul moyen disponible pour limiter les risques d’épidémie.
Or, face à l’accroissement objectif des risques, il apparaît de plus en plus urgent et nécessaire de mieux comprendre les facteurs multiples de vulnérabilité – en particulier cognitifs, sociaux et comportementaux – et de résilience en cas d’épidémie d’arboviroses
La recherche repose d’une part sur des monographies, des entretiens réalisés auprès de la population, des professionnels de santé, des acteurs en charge de la LAV ou des politiques sanitaires et d’autre part sur des enquêtes quantifiées par sondages initiaux ou répétés.
Les résultats obtenus montrent que les personnes vivant dans les régions les plus anciennement colonisées par les Aèdes et celles qui ont observés des Aèdes sont plus prédisposées à déclarer des mesures de protection contre les moustiques, et qu’en conséquence les représentations du risque vectoriel ne sont pas indépendantes des facteurs écologiques. Sur la façade atlantique il apparait que la nuisance moustique doit être prise en compte dans un ensemble de risques associés au sein d’un système plus complexe.
Fichier principal
Rapport final RDT AEDES Bley Pecaud Raude 30 mars 2017.pdf (2.5 Mo)
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