Mémoire de recherche - juin 2005

 

Diplôme de conservateur de bibliothèque

 


 

 

 

 

 

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Sous la direction d'Elisabeth Noël

Conservateur responsable du service FORMIST - ENSSIB

 
 

 

 

 

 

 

 

 


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Remerciements

Nous tenons tout particulièrement à remercier Elisabeth Noël, notre directrice de recherche, pour sa disponibilité et la sagacité des observations qu'elle a pu nous faire tout au long de notre travail.

Nous remercions vivement également toutes les personnes qui ont pris le temps de répondre, souvent très rapidement, à nos questionnaires.

Nous souhaitons enfin saluer le travail quotidien de veille et d'information réalisé par les contributeurs des blogs professionnels qui ont constitué une source majeure d'information pour notre travail : BiblioAcid, Urfist Info, Figoblog et RSS Compendium.

 

 


Résumé :

Une nouvelle technologie, le RSS, permet une mise à jour automatique de page dite syndiquéefacilite l''échange d''informations sur la mise à jour des sites Web, alimentée par le biais de fil RSS. Cet avantage aLes fils RSS, outils de veille et de communication, ont déjà convaincu un grand nombre d'utilisateurs. De nombreuses  et parmi eux des bibliothèques dans le monde entieranglo-saxonnes ont commencé à utiliser cette technique, encore peu répandue. Mais dans les bibliothèques françaisesne se sont pas encore engagées. L'introduction d'un nouvel outil en bibliothèque donne ici l'occasion d'observer l'attitude des professionnels à son égard. C'est aussi l'opportunité de dresser un panorama des utilisations possibles du RSS ainsi que des conditions de son appropriation.

 

 

 

 

 

Descripteurs :

 

Bibliothéconomie -- innovations -- FranceFrance

Sites Web -- Développement

Bibliothécaires effet des innovations

Nouvelles technologies de l'information et de la communication

XHTML (langage de balisage)

<Employé pour : HyperText Markup Language (langage de balisage)  <<Terme(s) générique(s) : Langages de balisage  >><<Terme(s) associé(s) : DHTML (langage de balisage)  PHP (langage de programmation)  VBScript (langage de programmation)  >>Terme(s) spécifique(s) : WML (langage de balisage)  Feuilles de style en cascade

Réseaux d'information

 

Web site development

Bblogues ??génériques gestion des connaissances, interaction sociale, internet

sites web

>>Terme(s) spécifique(s) :

Wikis

Portails Internet

Sites Web -- Conception

Sites Web -- Développement

Sites Web -- Référencement

Signets (Web)

Générique : web

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute reproduction sans accord express de l'auteur à des fins autres que strictement personnelles est prohibée.

 


 

 

Abstract :

RSS is a new technology that facilitates the exchange of information about the update of Web sites. RSS feeds, which are a way to keep oneself informed but also a new media, have already been embraced by a great number of users. Many Anglo-Saxon libraries are already using RSS, which is not as common yet in French libraries. The introduction of this new tool in libraries provides the opportunity to present the scope of the possible uses of RSS in libraries and to study how librarians react to it.

 

 

 

 

 

 

 

Keywords :

 

Library science - Technological innovations

Web site developement

XML (Document markup language)

 

 


Sommaire

Introduction.. 8

Partie 1 Méthodes d'enquête et de recensement.. 10

1.     Méthodes de recensement des usages généralistes actuels du RSS  10

1.1.      Navigation sur Internet10

1.2.      Utilisation d'outils de repérage. 10

1.2.1.       Annuaires. 10

1.2.2.       Moteurs de recherche. 11

1.3.      Tests d'usages. 11

1.3.1.       Abonnements à des fils RSS avec un agrégateur en ligne. 12

1.3.2.       Abonnements à des fils RSS avec des outils intégrés. 12

1.3.3.       Syndication de contenu. 13

1.3.4.       Création de fils RSS. 13

1.4.      Echos dans la presse. 13

2.     Méthodes d'enquête sur les pratiques et les points de vue des professionnels des bibliothèques. 14

2.1.      Définition de profils d'enquêtés. 15

2.2.      Sélection des personnes interrogées. 15

2.3.      Elaboration des questionnaires. 16

2.4.      Echantillon obtenu. 16

2.4.1.       Bibliothécaires français. 16

2.4.2.       Bibliothécaires anglo-saxons. 18

2.4.3.       Fournisseurs de solutions logicielles pour les bibliothèques. 18

2.4.4.       Formateurs appartenant aux URFIST. 19

Partie 2 : Utilisations des fils RSS en bibliothèque.. 21

1.     Utilisations actuelles constatées. 21

1.1.      A destination des publics. 21

1.1.1.       Informer sur les nouveautés du site Web de la bibliothèque. 21

1.1.2.       Informer sur la vie de la bibliothèque. 22

1.1.3.       Valoriser les documents. 22

1.1.4.       Proposer un outil de veille scientifique. 24

1.1.5.       Proposer des produits documentaires. 25

1.1.6.       Offrir un espace de discussion. 25

1.1.7.       Informer l'usager sur l'existence et le fonctionnement du RSS. 26

1.2.      A destination des professionnels des bibliothèques. 27

1.2.1.       Réaliser une veille documentaire efficace. 27

1.2.2.       Réaliser une veille professionnelle efficace. 27

2.     Utilisations innovantes repérées ou envisageables. 28

2.1.      A destination des publics. 28

2.1.1.       Informer sur la vie de la bibliothèque. 28

2.1.2.       Informer le lecteur sur ses emprunts. 30

2.1.3.       Exporter l'image de la bibliothèque. 30

2.1.4.       Faciliter la recherche documentaire. 31

2.1.5.       Valoriser les documents. 32

2.1.6.       Proposer des produits documentaires. 33

2.1.7.       Personnaliser la diffusion de l'information. 34

2.2.      A destination des professionnels. 34

2.2.1.       Réaliser une veille documentaire efficace. 34

2.2.2.       Réaliser une veille professionnelle efficace. 34

2.2.3.       Affiner le suivi statistique. 35

2.2.4.       Traiter les documents. 35

2.2.5.       Faire connaître la bibliothèque. 36

2.2.6.       Considérer les fils RSS comme des ressources à part entière. 36

Partie 3 : Vers une généralisation du RSS en bibliothèque ?. 37

1.     Les freins potentiels. 37

1.1.      Une technologie encore méconnue. 37

1.2.      Un mode d'emploi peu transparent37

1.3.      Le risque de diffusion de publicité via fils RSS. 38

1.4.      Quelle gestion des droits ?. 38

1.5.      Le déficit de compétences techniques dans les bibliothèques. 38

1.6.      Le coût temporel de la gestion des fils RSS par le Webmaster. 39

2.     Atouts pour une généralisation du RSS. 39

2.1.      Une technologie en expansion...... 39

2.2.      Une simplification de la lecture des fils RSS. 39

2.3.      De nouveaux contenus et de nouveaux services pour les fils RSS. 40

2.4.      Une offre fournisseur sur les logiciels. 41

2.5.      La mise en place de portails locaux. 42

3.     Exigences de mise en oeuvre. 43

3.1.      Nécessité d'une évaluation de la qualité des sites syndiqués. 43

3.2.      Moyens internes. 43

3.3.      Information et formation. 44

3.3.1.       Auprès des publics. 44

3.3.2.       Auprès des professionnels. 44

Conclusion.. 46

Bibliographie.. 49

Glossaire.. 53

Table des annexes. 57

 


Introduction

Le RSS est un sigle à la signification multiple : les trois lettres qui le composent se développeront successivement en « Rich site summary » c'est-à-dire « sommaire de site enrichi », puis en « RDF site summary » soit « sommaire de site basé sur la norme de description RDF*[1] », enfin en « Really simple syndication » ou « syndication vraiment simple ».

Ces développements du sigle nous en disent peu sur la structure et les applications multiples de la technique du RSS, ou plus précisément, des « fils » RSS. Un fil RSS* correspond en réalité à un fichier en langage XML*, qui structure sommairement une information ou une actualité nouvellement publiée sur un site Internet.

Les applications actuelles courantes du RSS peuvent être ramenées à deux types d'actions. D'une part, l'abonnement, qui permet à l'internaute de recevoir dans un agrégateur* de fils RSS des actualités ou des informations sur les mises à jour provenant de sites qu'il a sélectionnés. Et d'autre part la syndication de contenu*, également appelée « co-marquage* », qui désigne la possibilité pour un éditeur de site Webde republier de façon automatisée sur son site un contenu provenant d'un autre site Web. Outre la diffusion de texte, le RSS est aujourd'hui également utilisé pour diffuser du son, avec le podcasting* notamment, ou de la vidéo.

Outil efficace et évolutif de veille, de valorisation et de mise à disposition de l'information, le RSS est proposé chaque jour sur davantage de sites Internet.

Investis précisément de missions de veille, de mise en évidence et de communication de l'information, les professionnels des bibliothèques doivent s'interroger sur la place à donner à ce nouvel outil et sur les utilisations qui peuvent en être envisagées. Dans le monde anglo-saxon, la presse professionnelle s'est déjà fait l'écho de la naissance et du développement d'une telle réflexion. Les bibliothécaires français commencent également à suggérer des pistes ou à mettre en oeuvre de premières applications.

Le travail présenté ici propose un état des lieux des utilisations actuelles et futures du RSS en bibliothèque afin d'évaluer l'intérêt réel de cette technique pour les bibliothécaires et les usagers et les impacts qu'on peut en attendre. C'est également et plus largement la question de l'appropriation des nouvelles technologies en bibliothèques qui se trouve ainsi posée.

Nous présenterons dans un premier temps la démarche d'enquête et de recensement qui nous a permis de mener les observations nécessaires pour alimenter notre réflexion. Nous proposerons ensuite une analyse des usages effectifs actuels ou envisageables dans l'avenir du RSS en bibliothèque que nous avons pu ainsi dégager, avant d'évoquer les atouts et les freins qui pourraient favoriser ou empêcher une généralisation de cette nouvelle technique dans le monde des bibliothèques.


Partie 1 Méthodes d'enquête et de recensement

Pour disposer de la palette la plus large possible pour cette étude, dans le but de proposer des usages innovants des fils RSS dans les bibliothèques, nous avons choisi de faired'effectuer un recensement général des usages actuels du RSS, afin de repérer des utilisations qu'il pourrait être intéressant « d'importer » dans les bibliothèques. Nous avons également décidé de compléter ce recensement par une enquête auprès de bibliothécaires technophiles utilisant déjà le RSS ou étant susceptibles de le faire. Cette partie présente la méthodologie de ce recensement et de cette enquête.

1.                  Méthodes de recensement des usages généralistes actuels du RSS

1.1.                           Navigation sur Internet

Une première méthode de repérage consiste à naviguer sur Internet en fonction de ses centres d'intérêt puis à explorer les sites pour y trouver des fils RSS[2]. Ces derniers apparaissent sous forme d'icônes cliquables, ou bien sous la forme de fichiers présentant les extensions suivantes : rss.xml ; index.rdf ; backend.php*.

Exemples d'icônes signalant des fils RSS  : image        image               Exemple: Les fils de discussion proposant un fil RSS sur Yahoo peuvent être copiés en utilisant l'URL : http://rss.groups.yahoo.com/group/[nomduYahooGroupes]/rss/

Les sites de bibliothèques proposant dles fils RSS ont été particulièrement étudiés afin de repérer des usages récurrents ou innovants.

1.2.                           Utilisation d'outils de repérage

Nous avons également utilisé des outils de repérage des fils RSS pour structurer notre recherche.

1.2.1.                                          Annuaires

De nombreux sites répertorient les canaux RSS en les regroupant par thématiques.

Exemples d'annuaires francophones :

Lamoooche [1075 fils répertoriés].

Disponible sur Internet : http://www.lamoooche.fr/annuaire_rss.php (Consulté le 18/03/2005

 

)

Retronimo [francophone].

Disponible sur Internet : http://www.retronimo.com/annuaire-rss.php. (Consulté le 18/03/2005)

 

Snyke [642 fils répertoriés].

Disponible sur Internet : http://pretty-rss.snyke.com/Annuaire_RSS/Annuaire_RSS.html (Consulté le 18/03/2005)

 

Actifpub [337 fils répertoriés].

Disponible sur Internet : http://www.actifpub.com/ (Consulté le 18/03/2005)

 

Exemples d'annuaires anglophones :

 

Syndic8 [25 300 fils répertoriés].

Disponible sur Internet : http://www.syndic8.com/feedcat.php (Consulté le 18/03/2005)

 

NewsIsFree [18 904 fils répertoriés].

Disponible sur Internet : http://www.newsisfree.com/sources/browse/ (Consulté le 18/03/2005)

1.2.2.                                          Moteurs de recherche

Des moteurs de recherche permettent une recherche par mots-clés sur les métadonnées des fichiers RSS. Ils permettent également d'effectuer une veille sur les futurs liens.

Exemples de moteurs de recherche :

Retronimo [francophone]. Disponible sur Internet : http://www.retronimo.com/annuaire-rss.php . (Consulté le 18/03/2005)

Blogdigger. [anglophone].

Disponible sur Internet : http://www.blogdigger.com/ (Consulté le 18/03/2005)

 

Feedster [anglophone].

Disponible sur Internet : http://www.feedster.com/ (Consulté le 18/03/2005)

 

MetaRSS[francophone].

Disponible sur Internet : http://metarss.com/ (Consulté le 06/06/2005)

MetaRSS ?

 

1.3.                           Tests d'usages

Nous avons procédé au test de quelques outils de lecture, de syndication et de création de fils RSS afin de mieux cerner d'une part les avantages que présente le RSS et d'autre part les obstacles techniques qui pourraient s'opposer à sa généralisation.

1.3.1.                                          Abonnements à des fils RSS avec un agrégateur en ligne

Un premier outil de lecture de fils RSS testé est un agrégateur en ligne, Bloglines[3]. La création d'un compte est très simple, l'identifiant doit être une adresse mail et le mot de passe est laissé au choix de l'utilisateur. La souscription des fils RSS est également très simple, puisqu'elle consiste simplement à copier l'URL du fil dans une fenêtre de saisie puis à cliquer sur un bouton « suscribe ». La liste des abonnements souscrits s'affiche dans un frame à gauche. En cliquant sur l'un des fils ainsi recensés, les dernières actualités publiées sur le site s'affichent dans le cadre central. Le texte complet de l'actualité s'affiche, toutefois la page du site source n'est pas visible.

Malgré sa simplicité d'utilisation, cet agrégateur présente deux inconvénients : d'une part l'interface d'accueil est entièrement rédigée en anglais, et d'autre part il est nécessaire de se connecter sur le site Internet de Bloglines pour avoir accès aux fils RSS souscrits. Ces deux points constituent des obstacles réels pour un internaute peu averti et pourraient donc être des freins à une extension de l'utilisation du RSS.

1.3.2.                                          Abonnements à des fils RSS avec des outils intégrés

Depuis la fin de l'année 2004, on constate que la lecture de fils RSS est facilitée par l'intégration de cette fonction dans les outils les plus courants de l'accès à Internet : le navigateur et le client de messagerie.

Nous avons testé la version 1.0 du client de messagerie Thunderbird[4] (un « logiciel libre »* téléchargeable gratuitement qui inclut un module de gestion d'abonnements à des fils RSS. Les nouvelles sont collectées et lues de la même façon que des courriels. Le navigateur Firefox, logiciel libre du même éditeur, n'inclut pas en standard la gestion du RSS, mais nous l'avons testé avec le plug-in* Sage[5], qui permet de gérer des abonnements à des fils RSS au sein même du module de gestion des signets de Firefox. Cette gestion est plus compliquée et moins stable qu'avec Thunderbird.

Le navigateur Internet Safari, logiciel propriétaire d'Apple, dans sa version proposée avec la  version 10.4 du système, dite Tiger, permet de gérer des abonnements à des fils RSS. Nous l'avons également utilisé.

Ces lecteurs de fils intégrés ont le gros avantage de rendre l'accès au RSS plus transparent pour l'internaute, et de limiter le nombre de logiciels à utiliser pour la collecte d'information sur internet. L'inconvénient principal est que les abonnements aux fils RSS ne sont accessibles que depuis le poste sur lequel le logiciel intégré est installé.Commentaire de JCB

1.3.3.                                          Syndication de contenu

Un des membres de notre groupe étant éditeur d'un blog professionnel[6], nous avons utilisé ce blog pour tester la mise en place de contenu syndiqué à partir d'autres blogs bibliothéconomiques. Cette opération a été effectuée de façon relativement simple à l'aide des outils fournis en standard par le logiciel libre de gestion de contenu Mambo[7].Blog de Jean-Charles

1.3.4.                                          Création de fils RSS

De la même manière, nous avons utilisé les fonctionnalités de Mambo pour créer un fil RSS au format 0.91, dont l'URL est la suivante : http://jhoupier.free.fr/index2.php ?option=com_rss&no_html=1. Ce test nous a permis de constater qu'il est très simple de créer un fil RSS sur un site Web.

1.4.                           Echos dans la presse

Si l'invention du format RSS date de la fin des années 1990, l'explosion de son utilisation remonte à 2004[8]. Il ne faut donc pas s'étonner si l'on peut trouver un grand nombre d'les articles sles plus intéressants sur l'utilisation du RSS en bibliothèque datant de datent dela même annéecette année là. La liste des usages en bibliothèque s'affine au fil du temps et des prospectives sont faitesperspectives nouvelles émergent. La vulgarisation àLa  vulgarisation auprès  l'usage des bibliothécaires date quant à elle de 2002, et prend la forme . Il s'agit là de modes d'emploi et d'arguments d'articles dans la presse professionnelledu style : « pourquoi vous devez utilisez le RSS ».

Toutefois ces articles sont le plus souvent anglo-saxons, au sens large : Etats-Unis mais aussi Canada, Australie, Islande... Les premiers articles dans la presse française proviennent de la presse grand public. En mai 2005, il n'y avait pas encore d'articles dans la presse professionnelle, mais il y a euon pouvait relever une information sur l'Internet professionnel tel que le : blog des Urfist[9]. Il faut encore relativiser cette apparition en France : 2 articles que nous avons repérés sont des traductions de l'anglais publiées dans le Courrier international. Un autre article vise un public « sensible » aux nouvelles technologies car il a été publié dans Science et vie Micro. La presse « grand public » est touchée bien plus tardivement : une brève dans Télérama en avril et enfin un article pleine page dans 20 minutes le 1er juin 2005.

La France a donc un temps de retard sur le monde anglo-saxon. Elle peut tirer partie directement de l'expérience des bibliothèques étrangères. Mais certainsles bibliothécaires « cablés » sont en fait en phase avec l'évolution des techniques et peuvent profiter directement des articles techniques et des dernières évolutions du RSS. Ainsi la publication de brèves sur Gmane sur le blog de ????. Ainsi la publication de brèves au sujet de la syndication sur le Figoblog[10].Si le relais ne s'est pas fait dans l'ensemble de la profession, une minorité est cependantelle bien informée.

2.                  Méthodes d'enquête sur les pratiques et les points de vue des professionnels des bibliothèques

Afin d'aborder ensuite les utilisations du RSS dans le cadre précis des bibliothèques, il nous a paru nécessaire de dépasser l'investigation sous forme de simple navigation Internet et de recenser les pratiques par le biais de questionnaires d'enquête ou d'entretiens.

2.1.                           Définition de profils d'enquêtés

Nous avons exclu d'interroger directement des lecteurs ou usagers de bibliothèques, étant donnés d'une part le très faible nombre de bibliothèques qui proposent actuellement des fils RSS à leurs usagers, et d'autre part la difficulté qu'il y aurait à repérer des utilisateurs isolément, ou à l'inverse à organiser une enquête systématique de grande ampleur. Nous nous sommes par conséquent intéressés aux points de vue des professionnels des bibliothèques ou de la documentation sur le RSS.

Nous avons ainsi déterminé quatre profils d'enquêtés :

q              Bibliothécaires français manifestant un intérêt pour les nouvelles technologies appliquées aux bibliothèques

q              Bibliothécaires anglo-saxons

q              Fournisseurs de solutions logicielles pour les bibliothèques

q              Formateurs en recherche documentaire.

Nous avons élaboré un questionnaire spécifique pour chacune de cescatégories.

2.2.                           Sélection des personnes interrogées

Nous avons constitué des listes de personnes à interroger à parpatir des profils définis plus haut.

q              Bibliothécaires français : le recensement de ces professionnels a été effectué d'une part à l'issue de navigations sur les sites Web des bibliothèques sur lesquels nous avions trouvé des liens RSS, des blogs ou des projets de portails documentaires, et d'autre part sur les indications successives des bibliothécaires déjà interrogés. Par ailleurs, nous avons également diffusé un message sur la liste de diffusion professionnelle Biblio-fr afin de recueillir davantage de témoignages.

q              Bibliothécaires anglo-saxons : ces-derniers ont été choisis en fonction des sites Web de bibliothèques étrangères visités, ou bien en fonction de leurs contributions à la presse professionnelle anglo-saxonne sur le sujet du RSS.

q              Fournisseurs de solutions logicielles pour les bibliothèques : les fournisseurs actuels de systèmes de gestion de bibliothèques sont recensés sur le site Internet de l'ADBDP (Association des directeurs de bibliothèques départementales de prêt)[11]. Nous en avons sélectionné 18 parmi les plus courants.

q              Formateurs en recherche documentaire : nous nous sommes adressé à quatre formateurs appartenant aux URFIST (Unité régionale de formation et de promotion de l'information scientifique et technique) de Toulouse, Lyon, Rennes et Nice

2.3.                           Elaboration des questionnaires

Nous avons élaboré cinq questionnaires-type. La plupart des questionnaires ont été adressés par mail. Un questionnaire a été publié sur la liste de diffusion Biblio-fr. Quelques entretiens ont également été conduits directement avec certains enquêtés, pour lesquels un questionnaire servait de trame.

Les questions portaient sur les points suivants :

q              Définition personnelle du RSS

q              Utilisations privées

q              Utilisations professionnelles actuelles

q              Utilisations professionnelles futures possibles

q              Avis sur la généralisation future du RSS (freins, problématiques)

Toutes les questions étaient des questions ouvertes : d'une part le nombre restreint de personnes interrogées permettait en effet un traitement détaillé, d'autre part le sujet de l'enquête, relativement neuf en bibliothèque, ne permettait pas d'anticiper les réponses possibles en proposant des questions fermées à choix multiples.

Le questionnaire diffusé sur la liste Biblio-fr a été volontairement réduit à cinq questions (contre 7 à 10 dans les questionnaires bibliothécaires individuels, fournisseurs ou formateurs) afin qu'il n'apparaisse pas comme une charge detravail supplémentaire aux enquêtés.

2.4.                           Echantillon obtenu

2.4.1.                                          Bibliothécaires français

 

Liste des personnes ayant répondu sur Biblio-fr :

 Afin de préserver l'anonymat des enquêtés, nous les désignons par un numéro et précisons ici leurs fonctions sans mentionner leur établissement (exceptés Alain Caraco et Paul Poulain qui nous ont explicitement autorisés à les nommer).

N° du répondant

RépondantType d'établissement et fonction

1

Bibliothécaire responsable des ressources électroniques dans un SCD

2

Conservateur de la bibliothèque d'un établissement public

3

Bibliothécaire d'un réseau de médiathèques territoriales

4

Assistant de conservation d'une bibliothèque municipale

5

Médiathèque territoriale

Ne connaît pas le RSS

6

Bibliothécaire à la BNF

Ne connaît pas le RSS

7

Bibliothécaire d'un Institut français à l'étranger

Ne connaît pas le RSS

8

Bibliothécaire d'un service des acquisitions d'un SCD

9

Bibliothécaire d'un établissement public

10

Conservateur chargé des TIC d'une bibliothèque territoriale

11

Bibliothécaire d'un SCD en projet

12

Bibliothécaire d'un SCD

13

Bibliothécaire à la BNF

Paul Poulain

Koha

Alain Caraco

Directeur d'une bibliothèque municipale

 

Liste des personnes contactées directement (entretien ou mail):

 

Nom

Etablissement

Bruno Jupile

SCD Lille 2

Responsable des ressources électroniques

Diane Le Henaff

INRA

Ingénieur d'études systèmes d'information et documentaliste scientifique

Odile Julien

SCD Université Lyon 1

Responsable du portail chimie-pharmacie

Sandrine Mouret

Institut de biologie du Collège de France

Nicolas Morin

SCD Angers

Responsable documentation numérique et informatique

Alain Caraco

BM de Chambéry

Directeur

Caroline Bruley

SCD Université de Nancy 1

Eric Varon

BIUP (Bibliothèque interuniversitaire de pharmacie)

Service informatique. Administrateur du blog de la BIUP.

 

On obtient donc 22 réponses (M. Caraco ayant répondu à la fois directement et au message diffusé sur Biblio-fr, ses réponses sont comptabilisées commen'en faisant qu'une). 13 réponses ont été obtenues grâce à la diffusion d'un message sur Biblio-fr, 8 ont été obtenues par contact mail individuel.

Le taux de réponse obtenu via Biblio-fr semble satisfaisant, étant donnée la nouveauté du sujet.

On considérera l'ensemble de ces réponses pour l'analyse du contenu.

2.4.2.                                          Bibliothécaires anglo-saxons

Nous avons spécifiquement décidé de nous adresser à des personnes déjà repérées dans la profession pour leur utilisation du RSS (mentions dans des blogs ou des listes de discussion ou publication d'articles sur le sujet). L'idée étant que les commentaires sur les usages en train de se populariser dans le monde anglo-saxon nous donnerait de quoi étayer notre prospective sur les usages dans les bibliothèques françaises.

Huit personnes ont été contactés. Nous avons reçu 5 réponses, dont 3 provenant des Etats-Unis. Deux viennent de bibliothèques publiques, trois de bibliothèques universitaires. 4 bibliothécaires et un professeur nous ont répondu.

Liste des personnes ayant répondu :

Sherri Vokey

Bibliothécaire - University of Nevada, Las Vegas

Dr. L. Anne Clyde

Professeur - Faculty of Social Science, University of Iceland

Darlene Fichter

Bibliothécaire, Auteur - University of Saskatchewan

David King

Bibliothécaire - Kansas City Public Library

Glenn Peterson

Administrateur du site Web - Hennepin County Library

 

2.4.3.                                          Fournisseurs de solutions logicielles pour les bibliothèques

Liste des fournisseurs contactés :


 

Société

Produits SIGB

Réponse

Agate diffusion

Agate

Pas de réponse

Archimed

GED, portail Incipio

Oui

Assistere

Xthèques

Pas de réponse

BiblioMondo

Portfolio

Pas de réponse

Cadic

Ex-Libris

Oui

Dynix

Horizon

Oui

Esprit-Technologie

Coccinelle

Pas de réponse

Ever

Loris

Pas de réponse

Ex-libris

Aleph

Oui

Géac

Géac Advance

Oui

Jouve

GED et solutions portail

Pas de réponse

Opsys

Aloes

Pas de réponse

AID computers

Orphée

Pas de réponse

Decalog

Paprika

Pas de réponse

Gérard Legat

Papyrus

Ne connaît pas

PMB

PMB

Pas de réponse

QWAM

GED et solutions portail

Pas de réponse

SIRSI

Unicorn

Pas de réponse

Sur dix-huit fournisseurs contactés, seulement huit ont répondu au message contenant le questionnaire.

Il est difficile d'interpréter ce faible taux de réponse : désintérêt ou méconnaissance du sujet -ce qui serait significatif dans le cadre de notre étude-, manque de temps pour répondre à l'enquête ?

Par ailleurs, seulement cinq réponses sont réellement exploitables (un des fournisseurs ne connaissait pas le RSS, les deux autres ont transmis le questionnaire aux services compétents et nous n'avons pas eu de réponse par la suite).

2.4.4.                                          Formateurs en recherche documentaireappartenant aux URFIST

Nous avons contacté quatre formateurs appartenant à l'URFIST (unité régionale de formation et de promotion de l'information scientifique et technique) :

Olivier Ertzscheid

URFIST Toulouse

Jean-Pierre Lardy

URFIST Lyon

Alain Serres

URFIST Rennes

Gabriel Gallezot

URFIST Nice

Seul Olivier Ertzscheid a rempli le questionnaire qui leur avait été adressé : il est en effet le Webmaster du blog du réseau des Urfist[12] et est par conséquent sensibilisé à la question du RSS.


Partie 2 : Utilisations des fils RSS en bibliothèque

Les méthodes de recensement et d'enquête détaillées plus haut nous ont permis de dresser une typologie des utilisations actuelles du RSS en bibliothèque. Nous avons également pu recenser des formes d'utilisation innovantes ou prospectives, qui pourraient être amenées à se généraliser dans le futur.

1.                  Utilisations actuelles constatées

ChapeauAussi bien pour des raisons pratiques de lecture que parce que cela correspond à une répartition logique des usages constatés, nous avons choisi de présenter les utilisations recensées du RSS en deux groupes : ceux qui concernent la communication des bibliothèques avec les publics, et ceux qui relèvent des outils de travail en interne des professionnels des bibliothèques.

1.1.                           A destination des publics

1.1.1.                                          Informer sur les nouveautés du site Web de la bibliothèque

Il s'agit là de ce que l'on pourrait appeler « l'utilisation première » des formats de type RSS, qui ont été créés pour informer plus facilement les internautes des mises à jour des sites Web. Il n'est pas surprenant que l'utilisation des fils RSS se soit développée fortement en parallèle avec la multiplication des sites de gestion de contenus collaboratifs et des blogs : ces sites ont de nombreux auteurs-contributeurs, et font l'objet d'ajouts, de commentaires et de mises à jours constantes. La mise à disposition par les éditeurs de sites de fils RSS donne la possibilité d'informer facilement et rapidement des mises à jour du site les membres d'une même communauté, et plus largement l'ensemble des internautes.

L'annonce des nouveautés du site peut être déclinée sous la forme de plusieurs fils thématiques en fonction des rubriques du site concerné.

 

1.1.2.                                          Informer sur la vie de la bibliothèque

L'usage actuellement le plus courant des fils RSS en bibliothèque consiste à informer les lecteurs des nouveautés dans les actualités de la bibliothèque (changements d'horaires, fermetures éventuelles, nouveaux services proposés, programmes d'animations...).

Exemple de la page d'actualités de la Minneapolis public library[13] (USA) :

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1.1.3.                                          Valoriser les documents

On peut diffuser en temps réel une information sur les nouveaux documents mis à disposition des usagers. Le service de ce type le plus couramment rendu actuellement consiste à diffuser des listes de nouvelles acquisitions. Ce service peut être profilé dans les gros établissements en fonction de thématiques, déterminées par des indices Dewey par exemple.

Exemple de la page des nouvelles acquisitions sur le site Internet de la Hong Kong University of Science and Technology library[14] :

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Un autre exemple de valorisation des collection consiste à diffuser les sommaires des revues électroniques auxquelles est abonnée la bibliothèque : la bibliothèque de l'université de Saskatchewan au Canada propose ainsi une liste de fils RSS sur de nombreux titres de ses revues électroniques. Le lecteur peut ainsi disposer du sommaire des derniers numéros de la revue ainsi éventuellement que d'un court résumé de chaque article et d'un lien vers l'article en texte intégral.

Exemple de la page consacrée aux fils RSS sur des titres de revues électroniques proposée sur le site de la University of Saskatchewan library[15] :

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Ce type de service est conditionné par la création en amont de fils RSS par les éditeurs ou fournisseurs de revues électroniques. Certains d'entre eux proposent des fils RSS sur un très grand nombre de titres de périodiques, comme IngentaConnect, BioMed Central, ou Oxford University Press.

On peut également tenir le lecteur informé des changements apportés à la liste des signets Web proposée par la bibliothèque, comme à la Minneapolis Public Library[16].

1.1.4.                                          Proposer un outil de veille scientifique

Les fils RSS peuvent être implémentés sur des blogs ou sites créés par les bibliothécaires ou documentalistes pour informer les lecteurs sur l'actualité scientifique de leur discipline. On peut citer l'exemple français du blog de la BIUP[17] (Bibliothèque interuniversitaire de pharmacie) qui recense les annonces de colloque, les appels à contribution les conférences, les dernières publications scientifiques ou évolutions des bases de données dans cette discipline.

Exemple de la page d'accueil du blog de la BIUP :

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1.1.5.                                          Proposer des produits documentaires

Les bibliothèques peuvent proposer des produits documentaires élaborés et mis à jour instantanément grâce à la syndication de contenu permise par les fils RSS. Comme pour tout produit documentaire, ces produits reposent sur l'analyse en amont de la ressource et de son adaptation aux besoins d'un public. Dans ce cas précis, l'information est disponible dans une page Web qui peut fluctuer mais qui conserve une thématique. La présentation des fils RSS dans une page thématique équivaut au sommaire d'un dossier documentaire. Un classement par mots-clés comme le propose le CEPED[18] permet de mettre à disposition de l'usager des dossiers documentaires thématiques. Un classement par type de document croisé avec une thématique peut par ailleurs aider à constituer une revue de presse sur des sujets d'actualité.

Exemple de la page des actualités thématiques du CEPED[19] :

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1.1.6.                                          Offrir un espace de discussion

Certaines bibliothèques proposent des blogs ou forums des lecteurs, où les bibliothécaires jouent le rôle de modérateur. Des fils RSS sont proposés sur les derniers messages publiés (comités de lecture, suggestions d'achat, débats d'actualité, commentaires...).  C'est le cas par exemple sur le site de la bibliothèque de l'Université de Winnipeg qui propose un wiki* intitulé « What would batgirl do ? » à ses lecteurs.

Exemple du wiki des lecteurs de la University of Winnipeg library[20] :

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Une nouveauté apparue récemment autoriserait une plus grande souplesse de dialogue avec les utilisateurs : il s'agit d'insérer un formulaire à l'intérieur du fil RSS, ce qui permettrait au destinataire d'ajouter un commentaire sans avoir besoin de se rendre sur le site[21].

1.1.7.                                          Informer l'usager sur l'existence et le fonctionnement du RSS

La prise en compte du RSS en bibliothèque passe aussi par la formation des usagers à cette technique. Cette formation peut être effectuée en présentiel, comme à la Bibliothèque municipale de Lyon, qui propose une formation sur le Weblogs* au cours de laquelle est évoquée la syndication de contenu[22], ou bien à distance par le biais de rubriques d'aide dédiées au RSS sur les sites Internet des bibliothèques. La rédaction de ces rubriques d'aide doit être particulièrement réfléchie pour être claire et concise. On peut citer le site Internet des bibliothèques de l'Université de l'Alberta au Canada[23] ou celui de l'Université de Newcastle-Upon-Tyne en Angleterre[24].

1.2.                           A destination des professionnels des bibliothèques

1.2.1.                                          Réaliser une veille documentaire efficace

Les éditeurs proposent de plus en plus souvent la création de profils pour leurs clients, et notamment pour les acquéreurs en bibliothèque. L'abonnement à des fils RSS permet alors à l'utilisateur de se créer une alerte sur son profil et de recevoir directement sur son bureau le panorama des dernières publications dans son domaine d'acquisition. Ce service est disponible sur le site du libraire en ligne Amazon[25], qui propose un grand nombre de fils RSS couvrant des thématiques variées.

1.2.2.                                          Réaliser une veille professionnelle efficace

Le RSS étant un moyen efficace de se maintenir informé, il trouve des applications pour les usages professionnels quotidiens. Il est notamment utile pour obtenir le plus rapidement possible l'information professionnelle la plus récente.

En effet, de nombreux sites ou blogs du domaine de l'information-documentation proposent d'ores et déjà des fils RSS (BiblioAcid, BlogFormist, Figoblog ou Outils froids sont parmi les plus  consultés[26]).

Pour les sites encore nombreux qui ne proposent pas de fils RSS, des outils sont en développement (comme RSSxl[27] par exemple, en version béta au 18 mai 2005) qui permettent de transformer une page au format HTML en un fil RSS. Ce type d'outil permettra peut-être à terme de limiter le nombre de canaux de diffusion de l'information lors d'une veille informationnelle (courriel pour les listes d'information, RSS, sites Web,...). Nous avons testé RSSxl à partir de la page d'accueil d'un Webzine édité par une connaissance[28]. Ce service fonctionne bien, mais il est important de remarquer qu'il ne peut être efficace que si l'information sur la page concernée est déjà bien organisée, avec des éléments de texte pouvant servir de balises.

2.                  Utilisations innovantes repérées ou envisageables

ChapeauDans cette partie, nous présentons des usages potentiels du RSS, qui nous paraissent envisageables à relativement court terme en fonction de l'évolution prévisible des outils et techniques disponibles. Nous avons inclus dans cette partie certains usages du RSS constatés au cours de notre enquête (qui auraient donc pu figurer dans la partie 1. ci-dessus), mais qui restent expérimentauxet marginaux sibien qu'on peut encore les considérer comme indiquant une tendance d'évolution plus que comme un type d'usage déjà répandu (dans de nombreux cas, ces utilisations ont été constatées une seule fois, et sont apparues très récemment, au cours même de notre travail de recherche).

2.1.                           A destination des publics

2.1.1.                                          Informer sur la vie de la bibliothèque

Parfois, un blog est entièrement dédié aux actualités de la bibliothèque, ce qui permet de les classer thématiquement, de les conserver dans un historique, et de les soumettre aux commentaires des lecteurs. La syndication de contenu permet de ne publier sur le portail de la bibliothèque que les billets les plus récents du blog, ce qui évite d'alourdir la page d'accueil. C'est le choix qui a été fait à la University of Baltimore Langsdale library. Nous présentons ci-dessous deux copies d'écran du site de cette-dernière, afin d'illustrer le principe de syndication des  actualités sur la page d'accueil du site Web de la bibliothèque depuis un Weblog dédié.

Page d'accueil de la University of Baltimore Langsdale library[29] :

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Page d'accueil du Weblog de la Langsdale library[30] :

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2.1.2.                                          Informer le lecteur sur ses emprunts

L'utilisation de fils RSS pour alerter les usagers sur l'actualisation des données de leur compte-lecteur (retards, amendes ou pénalités...) est conditionnée par les possibilités techniques d'implémentation de fils RSS sur les produits logiciels de gestion de bibliothèques. L'enquête que nous avons menée auprès des fournisseurs montre que la prise en compte des fils RSS dans la conception des solutions logicielles devient une réalité. Parmi les fournisseurs ayant répondu au questionnaire d'enquête, on a ainsi pu recenser quatre sociétés qui envisagent ou proposent déjà des fils RSS sur certains de leurs produits : les sociétés Dynix, Cadic, Ex-Libris et Archimed.

Il ressort des réponses obtenues les éléments suivants :

q              Une systématisation de l'implémentation standard de fil RSS sur les solutions logicielles SIGB et portail documentaire

q              La dévolution possible de la création des fils RSS aux clients

q              La prise en compte de l'usager dans la conception des services que peuvent rendre les fils RSS (actualités, données du compte-lecteur, DSI)

q              La demande réelle bien qu'encore faible de certains clients

2.1.3.                                          Exporter l'image de la bibliothèque

La bibliothèque peut étendre son lectorat en se faisant connaître en dehors de son enceinte. Le fait de proposer aux Webmasters d'autres sites Web de syndiquer du contenu proposé sur le portail de la bibliothèque est une forme de diffusion de l'image de la bibliothèque qui pourrait s'appuyer sur les fils RSS.

Cet utilisation originale du RSS peut être observée sur le site Internet de la bibliothèque publique de Kansas City[31] : une page est réservée à une liste de fils proposés explicitement pour être syndiqués sur d'autres sites. Les fils RSS proposés correspondent à des bibliographies analytiques thématiques (56 fils sont ainsi proposés).

Exemple de la Kansas City public library :

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2.1.4.                                          Faciliter la recherche documentaire

Certains éditeurs de sites Web proposent de faciliter les recherches des internautes grâce à l'utilisation du RSS, et cela de deux façons. Tout d'abord indirectement, en stockant dans le fichier destiné aux lecteurs de fils RSS des informations organisées en respectant les normes XML, spécifiquement destinées à des moteurs de recherche. Ou, plus directement, il est possible lorsqu'un internaute fait une recherche sur un site ou une base de données de lui retourner le résultat de sa recherche au format RSS, qu'il réceptionne ensuite sur son lecteur comme un fil d'information RSS. C'est ce que propose depuis peu de temps le moteur de recherche MSN, tandis qu'Amazon propose en test depuis peu un méta-moteur de recherche, Open Search, qui permet de recevoir le résultat des requêtes au format RSS.

En bibliothèque, il est tout à fait envisageable de s'abonner à un fil RSS afin d'obtenir les résultats à une requête relancée périodiquement sur un catalogue, une base de données, ou tout autre ressource interrogée dans une recherche simple ou fédérée. Une application concrète de cet usage est visible sur le site Web de la bibliothèque du Comté de Hennepin aux Etats-Unis, toutefois ce type de service est encore rare.

Page de présentation des fils RSS proposées par la Hennepin County Library[32] :

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2.1.5.                                          Valoriser les documents

Les fils RSS permettent la diffusion de listes thématiques d'ouvrages recommandés par les bibliothécaires. Ce service, encore peu répandu, est proposé sur le site de la bibliothèque du comté de Topeka et Shawnee aux Etats-Unis. 

Exemple de la page d'accueil du site Internet de la Topeka and Shawnee county public library[33] :

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Une diffusion de la liste des ouvrages les plus empruntés pourrait être réalisée sur le même modèle. Le fournisseur de logiciels de bibliothèque Dynix propose d'ailleurs ce service sur sa solution portail.

Une autre utilisation envisageable dans une perspective de valorisation des documents serait de proposer des fils sur les dépôts d'archives ouvertes réalisés par l'établissement.

Enfin, on pourrait également valoriser les supports audio et vidéo proposés par la bibliothèque grâce au RSS : les principes fondateurs du RSS (abonnement pour être informé des nouveautés sans visiter les sites, syndication de contenus sur d'autres sites Web) s'appliquent en effet aujourd'hui à des fichiers audio au format MP3 par le biais du podcasting* ainsi qu'à des fichiers vidéo, par le biais de la norme « Média RSS » proposée par Yahoo par exemple.

On pourrait ainsi envisager de constituer des listes d'acquisitions de DVD dans lesquelles on inclurait des extraits des oeuvres. L'usager pourrait recevoir directement dans son agrégateur la listes des derniers DVD achetés et en visionner un extrait.

2.1.6.                                          Proposer des produits documentaires

La syndication de contenus permet d'envisager la réalisation des produits documentaires suivants :

·        Création de portails documentaires thématiques proposant les actualités de sites référents via la syndication de fils RSS (on peut citer par exemple le projet de portail de recherche aborigène de l'université du Saskatchewan au Canada)

·        Alimentation de rubriques « critiques » ou « conseils de lecture » ou « parutions récentes » dans une thématique, à l'aide de fils RSS syndiqués depuis des sites Web d'éditeurs ou depuis des blogs d'internautes bibliophiles

·        Constitution de dossiers documentaires ou de bibliographies récentes pour les enseignants et chercheurs

·        Constitution de bibliographies thématiques à partir des billets des lecteurs sur des sites ou Weblogs littéraires

2.1.7.                                          Personnaliser la diffusion de l'information

Les fils RSS pourront offrir au lecteur la possibilité de se constituer une page d'accueil personnalisée, paramétrée par lui en fonction de thématiques prédéfinies avec les informations de la bibliothèque qui pourraient l'intéresser (dernières acquisitions dans un domaine thématique, les dernières expositions, animations ou formations prévues sur le thème, nouveaux sites Web intégrés dans les signets de la bibliothèque, conseils de lecture des bibliothécaires, revues ou panoramas de presse (sur le modèle de MonYahoo).

2.2.                           A destination des professionnels

2.2.1.                                          Réaliser une veille documentaire efficace

On pourrait envisager la création d'outils de veille coopératifs alimentés par plusieurs bibliothèques(usage professionnel),  = par exemple des, blogs- de référents de veille scientifique hébergés par les Cadist ou les pôles associés et alimentés sur les suggestions des bibliothèques du réseau. Les fils RSS serviraient à la fois à alimenter ces blogs (syndication) et à informer les utilisateurs en temps réel.

2.2.2.                                          Réaliser une veille professionnelle efficace

Une veille professionnelle sur Internet s'appuie sur des informations provenant de listes de diffusion, de sites Web, de Weblogs, de bases de données, d'articles de revues ; l'automatisation personnalisée des processus d'extraction rendrait celle-ci d'autant plus efficace. Dès maintenant, des fils RSS sont applicables sur la plupart de ces sources d'information et plus récemment sur les listes de diffusion en utilisant l'outil Gmane[34]. La possibilité de personnaliser le filtrage de ces flux d'information serait l'élément déterminant qui permettrait d'assurer la mise en place d'un système de veille professionnelle efficace.

2.2.3.                                          Affiner le suivi statistique

Les fils RSS pourraient être utilisés pour créer des tableaux de bord  dynamiques. Des fils pourraient être implémentés sur les outils statistiques des SIGB. L'agrégation de ces fils sur une page unique permettrait de disposer d'un tableau de bord mis à jour en temps réel, à la façon d'un tableau de bord réalisé avec un tableur, qui se mettrait à jour instantanément lorsqu'une donnée est modifiée.

2.2.4.                                          Traiter les documents

Les fils RSS pourraient également être utilisés dans le cadre des procédures de traitement du document, par le biais des applications suivantes :

La fonction de transmission automatique des résultats d'une requête par l'intermédiaire d'un fil RSS existe (par exemple sur le moteur de recherche MSN). Cette fonction pourrait être utilisée afin de proposer au catalogueur des notices issues de réservoirs de notices validés (BNF, OCLC...) dès la saisie d'éléments significatifs de la description d'un document (ISBN/auteur ou ISSN/titre). L'aide à l'élaboration de la notice catalographique du document serait maximale.

Le fil RSS serait l'instrument de mise à jour automatique des fichiers autorités des classifications (Dewey, Rameau, MESH...) dans les SIGB.

L'élaboration automatique de dossiers documentaires, de dossiers d'actualités issus du fonds documentaire de l'établissement serait basée sur une extraction en continue par fil RSS. Les résultats de cette extraction pourraient eux-mêmes être syndiqués. Ce type d'application est envisagé par l'un des bibliothécaires ayant répondu à notre enquête[35].L'idée principale est d'utiliser le fil RSS dans le cadre des procédures de traitement du document.

·Requêtes automatisées dans des réservoirs de notices

La fonction de transmission automatique des résultats d'une requête par l'intermédiaire d'un fil RSS existe (exemple MSN). Cette fonction pourrait être utilisée afin de proposer au catalogueur des notices issues de réservoirs de notices validés (BNF, OCLC...) dès la saisie d'éléments significatifs de la description d'un document (ISBN/auteur ou ISSN/titre). L'aide à l'élaboration de la notice catalographique du document serait maximale.

·Fils RSS sur classifications en ligne

Le fil RSS serait l'instrument de mise à jour automatique des fichiers autorités des classifications (Dewey, Rameau, MESH...) dans les SIGB.

·traitement des actualités de la même façon qu'un fonds documentaire classique en XML (Le Henaff)

L'élaboration automatique de dossiers documentaires, de dossiers d'actualités issus du fonds documentaire de l'établissement serait basée sur une extraction en continue par fil RSS. Les résultats de cette extraction pourraient eux-mêmes être syndiqués !

2.2.5.                                          Faire connaître la bibliothèque

Les fils RSS en tant qu'outils de syndication de contenu, peuvent permettre de faire connaître la bibliothèque à ses publics potentiels. On pourrait par exemple envisager une syndication des actualités de la bibliothèque sur le site de sa tutelle pour les bibliothèques publiques, ou sur le site de l'Université pour les bibliothèques universitaires.

2.2.6.                                          Considérer les fils RSS comme des ressources à part entière

On l'a vu, le nombre de fils RSS disponibles croît de façon exponentielle. Il n'est donc pas surprenant que les annuaires de fils et les moteurs de recherche spécialisés dans le RSS se multiplient.

De la même façon qu'elles ont proposé à leur public des répertoires de signets contrôlés et évalués, les bibliothèques, et particulièrement les bibliothèques spécialisées, pourront être amenées à proposer également à leur lecteurs des sélections de fils RSS.

 


Partie 3 : Vers une généralisation du RSS en bibliothèque ?

1.                  Les freins potentiels

1.1.                           Une technologie encore méconnue

Le RSS est une technique souvent méconnue par les Webmasters et plus souvent encore complètement inconnue des internautes, qui sont les plus à même de la populariser. Rappelons le faible nombre de réponses global obtenu au questionnaire d'enquête diffusé sur Biblio-fr ainsi qu'à celui adressé aux fournisseurs, qui semble induire une méconnaissance plutôt qu'un désintérêt du sujet.

En outre, quand il est connu, le RSS est souvent considéré comme un « gadget »[36].

Bien qu'ils soient de plus en plus présents sur les sites Internet de grands médias (Libération ou Le Monde par exemple) ou intégrés dans des offres de services personnalisés généralistes comme MonYahoo, les fils RSS ne sont pas encore suffisamment nombreux pour atteindre la masse critique qui en fera une technologie incontournable.

1.2.                           Un mode d'emploi peu transparent

Le passage obligé par une page de script et par la copie d'une URL dans un agrégateur pour l'abonnement à un fil RSS constitue un frein majeur, souligné par la plupart des bibliothécaires ayant répondu à notre enquête.

La nécessité de souscrire à un agrégateur basé sur le Web ou de se doter d'un agrégateur sur son poste informatique constitue également un obstacle majeur à une généralisation auprès des publics non-initiés.

1.3.                           Risque Le risque de diffusion de publicité via fils RSS

L'un des bibliothécaires que nous avons interrogé évoquait sa crainte de voir les fils RSS devenir des vecteurs de messages publicitaires. Il est en effet possible d'insérer un encadré publicitaire avec chaque actualité consultée. Google teste déjà en version bêta dans son programme AdSense une offre de liens sponsorisés dédiée aux fils RSS. Les sociétés Pheedo et AD2 vont aussi mettre en place au Japon à partir de juillet 2005 une technologie de diffusion de publicité par le canal du RSS[37]. Cette dérive de l'utilisation du RSS pourrait avoir deux conséquences : d'une part une réticence des professionnels des bibliothèques à conseiller et syndiquer des fils RSS provenant de sites extérieurs sur leur site, et d'autre part la mise en place de procédures de contrôle des fils RSS proposés sur les sites Web des bibliothèques.

1.4.                           Quelle gestion des droits ?

La gestion des droits des abonnements à des fils RSS ou de leur syndication pourrait, de par sa complexité, s'avérer à terme être un frein à l'utilisation du RSS. Certes, l'immense majorité des fils proposés publiquement le sont gratuitement, mais cela ne signifie pas autant qu'ils soient complètement libres de droit. Leur utilisation est généralement soumise à des conditions précises d'utilisation (par exemple : restriction aux utilisations non commerciales, mentions obligatoires, droits d'auteur sur les contenus,...), dont il importe de tenir compte, comme le souligne Darlene Fichter[38].

1.5.                           Le déficit de compétences techniques dans les bibliothèques

Les anglo-saxons qui nous ont répondu, pourtant très impliqués dans l'usage du RSS, citent très majoritairement comme un frein potentiel le fait que le développement du RSS n'est pas possible si la bibliothèque ne dispose pas d'un personnel capable techniquement d'implémenter des fils RSS, de paramétrer les outils et de vérifier la qualité des flux produits[39]. David King, de la Kansas City Public Library, précise en outre que le personnel de la bibliothèque dans son ensemble doit suffisamment maîtriser le RSS pour pouvoir en expliquer le fonctionnement et l'intérêt au public.

1.6.                           Coût Le coût temporel de la gestion des fils RSS par le Webmaster

Glenn Peterson, de la Hennepin County Library, cite comme un frein possible au développement du RSS le coût en ressources humaines engendré par la création et la gestion des fils RSS. Il pense que s'il n'est pas prouvé que l'usage du RSS par le public se développe, certaines bibliothèques pourraient décider de ne pas réaliser cet investissement en temps.

2.                  Atouts pour une généralisation du RSS

2.1.                           Une technologie en expansion...

Le nombre de fils RSS disponibles sur Internet est en constante augmentation.

Par ailleurs, un nombre croissant de sites d'information de référence propose des fils RSS, ce qui contribue à donner une caution solide à cette technologie. Les bibliothèques ne sont pas en reste. Pour le seul mois de mai, le blog RSS Compendium[40] a recensé neuf nouvelles bibliothèques américaines proposant des fils RSS.

2.2.                           Une simplification de la lecture des fils RSS

La lecture et la production de fils RSS tend à se simplifier actuellement. En lieu et place d'une manipulation technique, l'utilisateur pourra de plus en plus consulter sans s'en rendre compte des informations diffusées par le canal du RSS, en consultant son courrier électronique ou en naviguant sur internet, voire même produire des fils en utilisant son SIGB ou son éditeur de blog.

Parmi ces développements, on peut citer :

§         la lecture de fils par le client courrier (Thunderbid), avec la possibilité de visualiser directement l'information telle qu'elle est mise en page sur le site, plutôt qu'un simple résumé au format texte

§         la lecture de fils par le navigateur (Firefox)

§         la production de fils automatiquement par les logiciels de gestion de contenus et d'édition de blogs

La popularisation des fils RSS nécessitera néanmoins probablement dans tous les cas un effort de formation et d'information vis-à-vis des professionnels et des usagers.

2.3.                           De nouveaux contenus et de nouveaux services pour les fils RSS

Images et sons : poadcasting, video blogging. RSS sur téléphone mobile ?

A l''origine, le RSS ne fournissait qu''un titre, quelques lignes de résumé et un lien.L''amélioration de la qualité et de la quantité d'es informations fournies par le canal du RSS devrait fen faciliter la popularisation.Le RSS peut désormais transmettre des pages de sites webinformations textuelles en leur conservant la mise en page du site Web, mais il est également utilisé désormais pour diffuser également des informations sur support audio, grâce notamment au développement du podcasting*. Avec l''arrivée des vidéo-blogs, on peut penser que la vidéo passera aussi bientôt par le RSS. De même qu''on imagine très bien dans un futur proche des fils RSS aboutissant sur les téléphones mobiles des particuliers.ient

Le développement'Une des conditions de l''appropriation du RSS par leun public plus large est la disponibilité de passera également par l'apparition de services à valeur ajoutée facilement accessibles techniquement. C''est une tendance qui semble d''ores et déjà se dessiner, comme le montre le lancement fin mai 2005 par le GESTE (Groupement des éditeurs de presse électronique (Geste) du service ées

AlertInfo[41], qui donne accès à des articles de presse disponibles gratuitement en ligne, ou le lancementa mise en ligne en version bêta d''un service comme metaRSS[42], basé sur un lecteur-agrégateur en ligne disponible en français.

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Un autre atout pour la diffusion du RSS, c'est l'application XML OPML*, qui est de plus en plus utilisée pour échanger des listes d'adresses de fils RSS. A l'origine, ces fichiers OPML avaient surtout pour vocation à être échangés entre des programmes tels les agrégateurs, qui peuvent les importer et les exporter, mais des producteurs de fils mettent désormais ces répertoires de fils à la disposition du public, comme le groupe d'édition Nature, qui fournit la liste de tous les fils RSS de ses périodiques au format OPML.[43]

2.4.                           Une offre fournisseur sur les logiciels

L'évolution de l'offre logicielle en la matière est observée et attendue avec une grande impatience par certains bibliothécaires anglo-saxons comme  Jenny Levine, responsable du développement Internet du Suburban Library System[44], ou comme Karen A. Coombs, bibliothécaire au State University of New York College de Cortland[45].

De fait, les fournisseurs de logiciels de bibliothèques semblent bien prendre peu à peu la mesure de l'intérêt du RSS pour les lecteurs et les professionnels : sur les six réponses reçues aux questionnaires fournisseurs que nous avons envoyés, cinq mentionnent la possibilité d'implémenter des fils RSS sur les produits portail et parfois SIGB. Ces fournisseurs sont Dynix, Ex-Libris, Géac, Archimed et Cadic.

2.5.                           La mise en place de portails locauxPossibilité de tris dans les lecteurs

La mise en place de portails locauxau niveau des universités

Ce titre de partie provient de l'Cette évolution est suggérée par interview de Caroline Bruley dans sa réponse au questionnaire, parlant à propos de son expérience à l'université de Nancy 1. La généralisation des portails est en train de se faire et comme le dit Gillian Byrne « the promise of RSS in libraries lies in the portal environment »[46]. Passer d'un catalogue en ligne et du SIGB à un portail et au SI (système d'information) signifie plus que d'offrir accès à un ensemble de ressources. Il s'agit aussi d'offrir des services au lecteur, comme par exemple l'universit la National University of Irelandé de Galway[47], qui a créé un fil RSS "« interne" » entre son catalogue et le portail, qui lui permet d''afficher automatiquement sur le portail les fiches de chaque nouveau document entré dans le catalogues.

Exemple de la National University of Irelandé de Galway :

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 Personnaliser la diffusion de l'information est un des services que nous avons étudié ci dessus (partie précédente 2.1.6). De plus les fils peuvent être utilisés par d'autres portails et accroître la visibilité du premier, à commencer par le portail de l''université, qui peut syndiquer des informations depuis le portail de la bibliothèque, comme on peut l'observer sur le site de l''Université duSaskatchewanau Canada[48]. On peut donc espérer que les professionnels de l'information voulant moderniser les sites Web des bibliothèques accepteront de nouveaux outils et parmi eux les fils RSS.Galway

3.                  Exigences de mise en oeuvre

3.1.                           Nécessité d'une évaluation de la qualité des sites syndiqués

La collection en bibliothèque résulte de choix de politique documentaire. Les signets ont pris leur place dans les collections de ressources électroniques. En toute logique les fils RSS devraient se joindre à ces nouvelles ressources. Comme les autres documents, ils devront être évalués pour trouver leur place dans une offre équilibrée. Les grilles d'évaluation de site Web peuvent être adaptées pour les fils RSS. Si l'intérêt du fil RSS réside dans son actualité, cela implique en contrepartie un suivi plus attentif de cette ressource. Si le site originel n'est plus mis à jour, le fil RSS perd de son intérêt. Si les mises à jour deviennent superficielles, l'intérêt faiblit également. L'évaluation doit donc être sans doute plus fréquente que pour un signet classique. Toutes les variations du site originel ne peuvent être observées mais des changements importants ne doivent pas échapper à l'acquéreur de la discipline.

3.2.                           Moyens internes

Même facile d'utilisation, on le voit, le RSS demande un investissement au point de vue temps. Même en utilisant des logiciels libres, il faut également quelques compétences informatiques. Les bibliothécaires devraient pouvoir faire appel aux services informatiques. Odile Jullien nous a fait part de difficultés pour télécharger et installer un logiciel libre sur son poste. Sandrine Mouret déclare : « Les formations sur les fils RSS doivent-elles être mises en place seulement par les professionnels de l'information ou cela ne demande-t-il pas une meilleure concertation avec les services installant les outils bureautiques ?». L'obtention des ces moyens passe par la reconnaissance institutionnelle du travail de veille des bibliothécaires. Une meilleure concertation avec les services informatiques est nécessaire à la fois pour l'installation des logiciels et les formations. De plus il ne s'agit pas d'un effort en moyens portant uniquement sur l'installation d'un nouveau service mais d'un travail sur la durée. Il faut entretenir la motivation de l'équipe pour un suivi constant des fils RSS.

3.3.                           Information et formation des publics

3.3.1.                                          Auprès des publics

Il s'avère nécessaire d'informer les publics de la bibliothèque sur l'intérêt des fils RSS ainsi que sur le mode d'emploi de l'abonnement. Sur la plupart des sites de bibliothèques proposant un fil RSS, un message d'aide permet au lecteur d'accéder à une définition du RSS ainsi qu'à une liste de lecteurs gratuits qu'il peut installer sur son ordinateur.  C'est le cas par exemple sur le site de l'université du Saskatchewan au Canada, qui propose un message d'aide sur chaque page de son site proposant un fil RSS.

La formation des lecteurs pourra également s'effectuer dans les murs des bibliothèques ou bien dans le cadre de l'établissement dont elle dépend pour les étudiants, par le biais de sessions de formation aux nouvelles technologies.

3.3.2.                                          Auprès des professionnels

Un de nos interlocuteurs anglo-saxons souligne pragmatiquement que les bibliothécaires doivent eux-mêmes connaître le RSS pour pouvoir le promouvoir et le présenter aux usagers de la bibliothèque. L'information auprès des professionnels s'avère donc essentielle. Elle pourrait être réalisée au cours de la formation initiale, mais également en formation continue. La diffusion reposera également sur la volonté des services informatiques des établissements de proposer un lecteur de fils RSS sur les postes des personnels, et d'informer les personnels sur son mode d'emploi. La transparence de la technique sera là encore un pivot de son expansion.

 


Conclusion

Notre travail a porté sur l'utilisation d'une nouvelle technologie de communication dans les bibliothèques françaises, les fils RSS. Depuis plus de trente ans, les bibliothèques ont déjà connu l'informatisation des catalogues, l'apparition des cédéroms, le développement d'Internet et des réseaux, l'utilisation de la messagerie électronique, la constitution de collections de documents numériques. La confrontation des bibliothèques avec les nouvelles technologies reste un sujet d'actualité, mais elle n'est donc plus une nouveauté, et est même devenue un sujet d'étude, à tel point qu'Hervé Le Crosnier a pu commencé d'en écrire l'histoire dès 1992[49].

Plus que l'informatisation des catalogues, qui modifiait les pratiques professionnelles sans remettre en question la nature même des missions des bibliothèques, le développement du multimédia et des réseaux a fait l'objet de nombreux débats au sein de la profession (ce fut notamment le sujet d'un séminaire de l'Association des Bibliothécaires Français en 1998)[50]. Mais il nous semble que la situation a évolué en moins de dix ans. L'informatique est désormais présente partout dans l'activité des bibliothèques, et plus largement dans la vie quotidienne, et cette présence en tant que telle ne se discute plus. Certes, des questions se posent toujours sur l'évolution du rôle de la bibliothèque à l'ère du numérique (on ne peut pas ne pas penser, en ce printemps 2005, aux réactions françaises et européennes au projet Google Print[51]), mais la nature des problématiques et des inquiétudes a profondément changé : les thématiques qu'a eu à traiter un groupe de nos prédécesseurs à l'Enssib il y a à peine quatre ans[52], autour du côté impersonnel de la messagerie électronique et du risque de manque de communication entre les personnes, semblent déjà d'un autre âge.      

Contrairement à d'autres outils informatiques (les sites internet, les SIGB), le RSS ne révolutionnera pas les bibliothèques. Le RSS est et restera un canal de diffusion de l'information, au même titre que l'email par exemple. mais pas un outil strictement bibliothéconomique, d'où peut-être une difficulté de connaissance et d'appropriation par la profession. Pour que son utilisation se développe dans les bibliothèques, il faudra à chaque fois  prouver qu'il permet de rendre service au public ou de faciliter le travail des bibliothécaires. Comme pour les autres technologies, l'utilisation du RSS en bibliothèque impose de disposer d'un minimum de compétences techniques au sein de l'établissement. Son appropriation nécessite d'informer et de former le personnel à la mise en place et à la gestion des fils RSS.

Il ressort de notre travail que le RSS est une technique utile et efficace de diffusion de l'information. Sa visibilité en soi n'a pas d'intérêt, ce qui compte, ce sont les services que cette technique peut rendre.

Notre étude a montré que ce moyen de diffusion de l'information pouvait avoir de nombreuses applications en bibliothèque, à la fois pour informer le public et lui rendre de nouveaux services au quotidien, et en appui du travail des bibliothécaires, principalement comme outil de veille et d'information.

Pendant le court laps de temps écoulé entre le début et la fin de nos travaux (de février à juin 2005), nous avons pu également mesurer à quel point la situation évolue vite, aussi bien pour le développement du RSS au sens large que pour son utilisation en bibliothèque. De nombreuses utilisations potentielles ou imaginaires au début de notre étude ont commencé de trouver un début d'application au cours de ces quelques mois. D'autres apparaissent même déjà, que nous n'avions même pas imaginées à court terme, comme l'insertion de formulaires HTML au sein du contenu des fils RSS, cité comme une possibilité pour la première fois au moment de la rédaction de cette conclusion[53].

Le RSS sera d'autant plus utile et efficace que son utilisation sera transparente pour les professionnels des bibliothèques et pour le public, par une intégration de plus en plus poussée dans les outils de communication utilisés par les bibliothèques : SIGB, portail documentaire, navigateur Internet, client de messagerie,... C'est effectivement la tendance qui semble être celle de la grande majorité des développements les plus récents, et c'est ce qui nous semble être la bonne direction.

Au moment de conclure ce travail, et sans vouloir ajouter à la confusion générée par les multiples sigles existants, nous serions presque tentés de proposer une énième déclinaison du sigle RSS, qui pourrait signifier de Riches et Simples Services pour les bibliothèques...


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Disponible sur Internet : http://www.rssvision.com/annuaire/index.php

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Disponible sur Internet : http://www.bloglines.com/

 

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Disponible sur Internet : http://news.yahoo.com/rss

 

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Disponible sur Internet : www.lisfeeds.com

 

3. Annuaires anglophones de blogs de bibliothèques :

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Disponible sur Internet : http://www.libdex.com/Weblogs.html

 

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4. Historique et description du RSS

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Fievet, Cyril ; Turrettini, Emily. Blog story. Eyrolles : Paris, 2004.

 

Fievet, Cyril ; Peyer, Marc-Olivier. L'abc du blog : proposé par pointblog.com [en ligne]. [Mis à jour le 12 septembre 2003 ]. [Consulté le 07/06/2005]. Disponible sur Internet : http://www.pointblog.com/abc/rss_et_syndication_1.htm

 

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McKiernan, Gerry. Rich site services: Web feeds for extended information and library services. LLRX®.com [en ligne]. 20 septembre 2004. [Consulté le 16/05/2005]. Disponible sur Internet : http://www.llrx.com/features/richsite.htm

 

Tennant, Roy. Feed your Head : keeping up by using RSS. Library Journal, mai 2003, n°128/9, p. 30.

 

Winship, Ian. Weblogs and RSS in information work : Ian Winship looks at what is on offer. Library + information update, mai 2004, vol 3, n°5, p. 30-31.

 

Wusteman, Judith. RSS : the latest feed. Library Hi Tech, 2004, vol 22, n. 4, p. 404-413.

 

5. Points de vue

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Clyde, Laurel A. Weblogs, are you serious ? The Electronic library, 2004, vol. 22, n° 5, p. 390-392.

 

Laurent, Frédéric. 2004, l'année RSS ? [en ligne].[Consulté le 03/03/2005]. Disponible sur Internet : http://www.opikanoba.org/xml/040402/

 

6. Vulgarisation

Bécard, Thomas. Un fil de plus sur la toile. Télérama, 6 avril 2005, n°2882, p. 22.

 

Courrier, Serge. Les fils RSS pour rassembler l'info. Science et vie micro, 1er mars 2005, n°235, p. 68-69.

 

Gliddon, Joshua. Avec le « podcasting », faites votre radio sans peine. Courrier international, 7-13 mars 2005, n°753, p.65.                                                                                 
Trad. de : The Bulletin (Sydney)

 

Glaser, Mark. Quand Yahoo démêle les fils de l'actualité. Courrier international, 4-11 mai 2005, n°757, p. 56.  
Trad. de : Online journalisme review

 

Newitz, Annalee. Le « podcasting » ébranle la radio de papa. Courrier international, 9-15 juin 2005, n°762, p. 56.           
Trad de : Wired (San Francisco)

 

Pigenet, Yaroslav. RSS, l'info à la carte et à domicile. 20 minutes, 1er juin 2005, p.24

 

7. Bibliothécaires et appropriation des nouveaux outils

Audrezet, Odile, Godonou-Dossou, Nelly, Gornouvel, Bénédicte,[et al.]. Extension des compétences et nouvelles activités de travail dans les bibliothèques : l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Villeurbanne : Enssib, 2001.

 

Hedon, Guy. ADDNB : échanges sur les NTIC. Bibliothèque(s), avril 2002, p.46-47.

 

Jacques, Jean-François. Bibliothèques et société du multimédia. Bulletin d'information de l'Association des bibliothécaires français, 3ème trim. 1998, n°180, p. 28-31.

 

Lahary, Dominique. Synthèse du préséminaire, 15 mai 1998, Blois. La révolution copernicienne a commencé. Bulletin d'information de l'Association des bibliothécaires français, 3ème trim. 1998, n°180, p. 76-77.

 

Le Crosnier, Hervé. Le choc des nouvelles technologies. In Histoire des bibliothèques françaises : les bibliothèques au XXe siècle : 1914-1990. Paris : Cercle de la librairie, 1992, p. 568-589.

 

People, Anne. Public libraries for the future. Library + information update, oct. 2004, vol. 3, n°10, p. 31-33.


Glossaire

1.    Termes techniques

Agrégateur : Un agrégateur est un logiciel qui permet de suivre plusieurs fils de syndication (par exemple RSS ou Atom) en même temps. Le suivi du contenu est réalisé en quasi-temps réel. Proche dans son fonctionnement de la messagerie électronique, l'agrégateur est le plus souvent un outil limité à la lecture et à l'archivage par dossiers des messages reçus.

Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Agregateur

Blog : blogue, voir Weblog

CMS : Content Management System : système de gestion de contenu. Il peut permettre à plusieurs individus de travailler sur un même document, fournir une chaîne de publication, séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu, permettre de publier (mettre en ligne le contenu), structurer le contenu. Cela permet donc de différencier les différentes versions d'un document (voir Wiki). Exemple : SPIP, Mambo

Co-marquage: synonyme de syndication de contenu : republication

Fil RSS : quelques équivalents : lien RSS, canal RSS, Flux RSS

Joueb : contraction de journal et de Web inventé en 2001 par Biz de la communauté en ligne c-est-tout.com ; cette dernière s'est renommée par la suite et est devenue joueb.com

Logiciel libre : logiciel que les utilisateurs peuvent exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer. Cela n'implique pas que le logiciel soit nécessairement gratuit (même s'il l'est en effet le plus souvent), mais qu'il soit « ouvert »: que vous puissiez, en tant qu'utilisateur final, voir ce qu'il contient, l'adapter à vos besoins et rendre votre version disponible, gratuitement si vous le souhaitez.

OPML : OutlinePprocessor Markup Language format XML permettant l'échange de lots d'URLs de fils RSS, éventuellement classés.

Outil froid : Cool tool peut être n`importe quel outil (livre, logiciel, carte, site Web...) essayé, vérifié et comparé. Ils doivent être recommandés par leurs utilisateurs.

PHP : Personal Home Page : langage permettant d'écrire des scripts que l'on peut inclure dans une page HTML et interfacer avec des bases de données. Il est « lu » par le serveur et jamais visible par l'utilisateur.

Plug in : Aussi ‹plugin›, de l'anglais ‹to plug in›, soit en français: «enficher, connecter»; supplément à un programme d'ordinateur étendant les fonctions standard de ce programme. Ce sont les navigateurs Internet qui ont le plus besoin de plug ins pour reproduire les données visuelles ou acoustiques qui ne sont pas codées en langage HTML. Parmi les plug ins de navigateurs, on peut citer «QuickTime» et «Flash» pour la vidéo, «Acrobat Reader» pour les fichiers PDF, «Shockwave» pour le multimédia, «RealAudio» pour la musique.       
Source : http:// www.urbanet.ch/

Podcasting : utilisation du fil RSS pour télécharger automatiquement des programmes radio amateur (podcast, émission baladodiffusée) sur un ordinateur ou un lecteur MP3 portable.

Pull : voir Push.

Push : on appelle « push » les outils de veille qui apportent à l'utilisateur ou « poussent » vers lui de façon automatisée l'information qu'il a programmée en fonction de critères qu'il a choisi. A l'inverse, le « pull » signifie que l'utilisateur se rend directement et régulièrement sur Internet pour y trouver des informations.

RDF: Resource Description Framework (voir Annexe 1).

RSS : Rich Site Summary, ou RDF Site Summary, ou Really Simple Syndication (voir Annexe 1).

Syndication de contenu: Le terme syndication vient de l'anglais. La syndication consiste à vendre le droit de reproduire un contenu ou de diffuser un programme à plusieurs diffuseurs...Sur le Web, ce terme a pris un autre sens : il s'agit de rendre visible sur un site α les dernières publications du site β...
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndication

Tagging :. ou "étiquetage", ou "marquage", consiste à affecter une "étiquette" ("tag", ou catégorie) à chaque "mot" d'un texte. Il ouvre la voie au renouveau de l'analyse syntaxique en la fondant sur l'explicitation des processus.    
Source : http://users.info.unicaen.fr/~giguet/taln98/

Weblog : (blogue) Un Weblog (mot-valise anglais, contraction de Web et log) est un site Web proposant un journal en ligne tenu par une ou plusieurs personnes. Dans son usage francophone comme anglophone, Weblog est fréquemment raccourci en blog. Il permet aussi généralement une exportation de leur contenu sous forme de fil ou flux RSS. Source : http:// fr.wikipedia.org/wiki/Blog

Wiki: site Web coopératif modifiable par chaque visiteur

XML : eXentended Markup Language : Langage à balise


 

 

2. Outils et sites Internet cités ou conseillés

Actifpub : annuaire francophone

Amphetadesk : lecteur de fil installé sur le bureau de l'ordinateur

Bilioacid : blog francophone de bibliothécaires

Blogdigger : moteur de recherche anglophone

Blogformist : blog francophone de bibliothécaires

Blogging : pratique consistant à tenir une page Web personnelle ou blog

Bloglines : agrégateur en ligne, anglophone, permet de suivre sur le site les abonnements souscrits à des fils RSS.

Egs-howto : annuaire de fil francophone

Feed Demon : lecteur de fil installé sur le bureau de l'ordinateur

Feedreader : lecteur de fil installé sur le bureau de l'ordinateur

Feedster : moteur de recherche anglophone

Figoblog : blog de bibliothécaires

Gmane : outils anglophone permettant de générer un fil RSS à partir de listes de discussion

Lamooche : annuaire francophone

Mambo : logiciel permettant la gestion de contenu (voir CMS)

MetaRSS : méta-moteur de recherche francophone et lecteur-agrégateur de fils en ligne

Mozilla Firefox : 1.0.2 navigateur avec lecteur de fil RSS soit intégré soit grâce à l'extention SAGE ; logiciel libre créé par la fondation Mozilla, anciennement nommé Phoenix

MSN : fournisseur d'accès Internet et site Web, créé par Microsoft (The Microsoft Network)

Newsgator : plugs-in pour navigateurs et clients-serveurs de messagerie : ils permettent de recevoir des fils RSS directement dans sa messagerie

Newsisfree : annuaire anglophone

Oddpost : lecteur de fil basé sur le Web

Open search : méta-moteur de recherche proposé par Amazon

Opera 7.50 : navigateur avec lecteur de fil RSS intégré

Retronimo : annuaire francophone de fils RSS, proposant également dmoteur francophone, permet de voir une sélection de sites en flux RSS même s'ils ne proposent pas de fils

RSS vision : annuaire francophone

RSSxl : outil en cours de développement en juin 2005 qui permet de créer un fil RSS à partir d'une page HTML n'en proposant pas

Safari : navigateur Web pour Apple et MAC, téléchargeable gratuitement ; la version 10.4 dite Tiger permet d'intégrer les fils RSS

Snyke : annuaire francophone

SPIP : Système de publication pour l'Internet, CMS libre permet une exportation automatique au format RSS des actualités proposées sur un site

Stepnewz.com : annuaire francophone de fils RSS

Syndic8 : annuaire anglophone de fils RSS

Thunderbird : client de messagerie créé par la fondation Mozilla, logiciel libre téléchargeable gratuitement (anciennement Minotaur) ; permet de s'abonner et de lire les fils RSS (fonction d'agrégateur)

Tiger : voir Safari


 

Table des annexes

Annexe 1 : Origines et développement du RSS. 58

Annexe 2 : Aspects pratiques de l'utilisation du RSS. 62

Annexe 3 : Structure d'un fichier RSS. 65

Annexe 4 : Questionnaires-type utilisés pour les enquêtes ou entretiens  67

Annexe 5 : Recensement des réponses obtenues aux questionnaires  74

Annexe 6 : Répertoire de sites internet de bibliothèques et de blogs de bibliothécaires. 104

 


Annexe 1 : Origines et développement du RSS

Le RSS est une application pratique d'un langage informatique, le XML, conçu pour la description et le codage de texte sur Internet. C'est aussi l'histoire d'un succès récent.

Figure 1 : Source http://syndic8.com/stats.php [consulté le 8/3/05]

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Tout commence avec l'essor de la numérisation des textes. Des outils ont été conçus pour gérer ces nouveaux documents. La Gestion électronique des documents ou GED adopte le SGML. Le SGML (Standard Generalized Markup Language) a été défini en 1986 par le standard ISO 8879.

Pour les besoins spécifiques d'Internet, le XML Working Group a simplifié le SGML en gardant la majeure partie de ses fonctionnalités. Le XML (eXentended Markup Language) a donc été mis au point dès 1996 sous l'égide du World Wide Web Consortium (W3C). Ce dernier l'a reconnu officiellement le 10 février 1998 sous version XML 1.0. Il s'agit donc d'une norme reconnue internationalement, consultable et téléchargeable sur le site Web du W3C (http://www.w3c.org/XML/).

 

Une nouvelle utilisation du Web, les Blogs* ou pages personnelles proposées aux internautes (Weblog) a entraîné une autre innovation.

·        La société Userland Software, éditeur du fameux outil de blogging "Radio", a commencé à proposer une méthode de syndication en décembre 1997. Basé sur XML, le format était appelé "Scripting News".

·        En mars 1999, Netscape lance son portail my.netscape.com et publie RSS (RDF Site Summary). Il est inspiré de MCF (meta content framework) créé en 1996 au format ASCII par un employé d'Apple Ramanathan Guha. Le portail de Netscape permet à chacun de créer son compte et d'avoir une page d'accueil personnalisée. Ainsi naquit la version 0.9 du RSS. Toutefois ce service est abandonné par Netscape.

 

Userland avec Dave Winer reprend et développe ce produit et publie les versions 0.92, 0.93 et 0.94 .

Par ailleurs le RSS-DEV Working Group (<http://purl.org/rss/1.0/spec>) retravaille le format en se conformant aux spécifications de W3C et produit la version 1.0.

Userland ne se déclare pas satisfait de cette version et publie la version 2.0. Dave Winer la libère de droits en juillet 2003. Cette version est donc désormais gérée par le "Berkman Center for Internet & Society" à l'Ecole de Droit d'Harvard, et plus par une entreprise commerciale.

image

Figure 2 Source http://syndic8.com/stats.php

 

Face au manque de cohérence des différents formats RSS, un nouveau projet de format baptisé Atom en août 2003 a été élaboré par une équipe de bénévoles piloté par Sam Ruby. L'objectif de ce format est de devenir un standard de syndication. L'IETF (Internet engineering task force), communauté ouverte d'experts du Web, commence à travailler sur une version 0.3 d'Atom.

 

Mars 2004 : Devant la popularité de Atom, Dave Winer plaide pour enterrer la hache de guerre et propose une fusion des formats Atom et RSS 2.0. Ce format, à l'image de Atom, serait soumis à l'IETF pour standardisation. Sam Ruby principal protagoniste de Atom ne semble pas opposé à l'idée.

 

 

histoire de RSS

Figure 3 Historique Source : http://www.opikanoba.org/xml/040315/

 


Annexe 2 : Aspects pratiques de l'utilisation du RSS


S'abonner à un fil RSS

L'abonnement à un fil RSS requiert une manipulation simple :

·        Cliquer sur l'icône signalant le fils RSS

Exemples d'icônes :

image        image              

·        La page de code XML téléchargée par le navigateur Web s'affiche

·        Copier l'URL de la page

·        Indiquer au lecteur RSS qu'on souhaite ajouter ce fil

Bien que rapide, cette manipulation peut constituer un frein pour l'internaute moyen. A terme, toutefois, le processus devrait être simplifié : un simple clic de souris devrait permettre la syndication.

 

Lecteurs de fils RSS

On distingue quatre catégories d'agrégateurs ou lecteurs de fils RSS :

·        Les lecteurs installés sur le bureau de l'ordinateur

Exemples : Feedreader, Amphetadesk, Feed Demon

·        Les lecteurs basés sur le Web : ces logiciels n'étant pas chargés sur le disque dur, ils présentent l'avantage de permettre un accès aux fils auxquels on s'est abonnés depuis n'importe quel ordinateur

Exemples : Bloglines, Oddpost

·        Les *plugs-in pour navigateurs et clients-serveurs de messagerie : ils permettent de recevoir des fils RSS directement dans sa messagerie

Exemples : Newsgator, Mozilla Firefox

·        Les navigateurs avec lecteur intégré

Exemples : Opera, Safari

La majorité des lecteurs RSS est disponible gratuitement et peut être téléchargée sur le Web.

 

Générer des fils RSS

q              Génération automatique

La plupart des logiciels de création de sites Web dynamiques proposent la génération plus ou moins automatique de fils RSS.

Exemple : Le logiciel libre SPIP (Système de publication pour l'Internet) permet de générer automatiquement deux fils RSS : l'un sur les derniers articles mis en ligne, l'autre sur les dernières brèves.

q              Génération manuelle

Si  l'on ne dispose pas d'un outil pour une génération automatique ou dynamique de fils RSS, on peut les générer manuellement. On créera alors un fichier en mode texte, basé sur le code décrit au paragraphe 3.1. Ce fichier sera nommé en «rss.xml » et enregistré sur la racine du site. Une icône doit ensuite être liée au fichier pour le rendre visible sur le site. Des assistants en ligne ou de petits programmes libres disponibles sur le Web simplifient l'écriture des scripts.

Si la saisie du code est relativement simple, la génération manuelle de fils RSS pose toutefois le problème de la mise à jour des fichiers : elle n'est pas automatisée et peut donc être très coûteuse en temps.


Annexe 3 : Structure d'un fichier RSS


Un fil RSS est un fichier dont le format est basé sur le standard XML. Les éléments du script se composent donc de chaînes de caractères introduites et fermées par des balises.

Le fichier contient un élément <rss> (indiquant la version utilisée), comprenant lui-même un seul élément <channel>. Ce "channel" (canal, ou flux) comporte le contenu et les meta-données le décrivant (balises), tout étant décrit dans plusieurs champs <item>. Un "item" est en général une actualité.

 

La structure-type présente les éléments suivants :

-                     <RSS> (incluant un attribut de la version adoptée)

-                     <channel>

-                     <titre> (titre soit du site, soit d'un item spécifique si on si situe dans un <item>)

-                     <link> (adresse de la page concernée)

-                     <description> (description du contenu)

-                     <language>

-                     <image> (pour insérer des images)

-                     <item> (à répéter pour chaque élément à inclure dans le fil)

 

Exemple de fichier RSS : Dernières publication du journal Le Monde dans le domaine de la culture, disponible sur : http://www.lemonde.fr/rss/sequence/0,2-3246,1-0,0.xml (Consulté le 15/06/05).

 

 

 

 

 


Annexe 4 : Questionnaires-type utilisés pour les enquêtes ou entretiens


Questionnaire adressé aux bibliothécaires français individuellement

 

1.      Donnez-nous votre définition du RSS

 

2.      Dans quel contexte avez-vous découvert le RSS ?

 

3.      Quelles utilisations du RSS faites-vous :

q              usages privés

q              usages dans votre pratique professionnelle

q              usages à destination de vos publics

 

4.      Si votre bibliothèque propose des fils RSS , possédez-vous des statistiques sur leur utilisation ?

 

5.      Est-il envisagé d'utiliser le RSS dans votre établissement ?

 

6.      Quels usages du RSS vous sembleraient envisageables dans l'avenir ?

 

7.      Quelles problématiques le RSS soulève-t-il selon vous en termes de formation, de compétences, d'attitudes des professionnels et des usagers ?

 

8.      La technologie RSS vous paraît-elle devoir à terme se généraliser ?

 

9.      Quels impacts l'utilisation du RSS peut-elle voir en terme d'organisation du travail ?

 

10.  Quels freins pourraient s'opposer au développement du RSS en bibliothèque ?

 


Questionnaire adressé aux formateurs de l'URFIST par mail

 

 

1.      Comment avez-vous été amené à utiliser le RSS sur votre blog ou sur vos sites ?

 

2.      Possédez-vous des statistiques d'utilisation des fils RSS proposés sur le blog de l'Urfist ? (si oui, pouvez-vous nous les communiquer ?)

 

3.      Quels usages privés ou professionnels faites-vous du RSS ?

 

4.      Quels usages du RSS en bibliothèque avez-vous pu recenser (à destination des usagers et à destination des professionnels des bibliothèques) ? En imaginez-vous d'autres ?

 

5.      Quelle place et quelles formes envisagez-vous pour la formation des usagers à l'utilisation de fils RSS ?

 

6.      La technologie du RSS vous paraît-elle devoir se généraliser en bibliothèque ?

 

7.      Quels freins pourraient selon vous s'opposer au développement de RSS en bibliothèque ?

 

8.      Eventuellement, merci de nous conseiller des contacts utiles dans le cadre de notre sujet de  recherche

 


Message publié sur Biblio.fr

 

 

Titre du message : RSS en bibliothèque

 

Si vous vous intéressez à la technologie RSS et à ses utilisations en bibliothèque, merci de répondre aux 5 questions ci-dessous et d'adresser votre réponse à :

coudrin@enssib.fr

 

 

Merci de préciser en préalable si travaillez en bibliothèque et si oui dans quel type d'établissement (BU, BM, autres)

 

1.      Quels usages faites-vous du RSS à titre privé ?

 

2.      Quels usages du RSS en bibliothèque vous paraissent prometteurs ? (exemples d'utilisations, à direction des usagers ou des personnels)

 

3.      Quels usages du RSS  sont ou seront faits dans votre établissement 

 

4.      Le RSS vous paraît-il devoir se généraliser ?

 

5.      Quels freins voyez-vous au développement du RSS en bibliothèques ?

 

Sauf si vous vous y opposez, vos réponses pourront être utilisées de façon anonyme dans un mémoire de recherche produit par une équipe d'élèves-conservateurs. Les résultats de l'enquête seront publiés sur Biblio-fr.


Questionnaire adressé aux des bibliothécaires anglo-saxons

 

We are a group of adults studying to become librarians in France at ENSSIB, near Lyons.

We are working on the perspectives of using RSS in french libraries (such use is very very limited in France at the present) and we have decided to ask a few librarians abroad who are already using RSS about their ideas and views on this subject.

We'd be happy if you could spare a few minutes to answser the folowing questions.

These questions are intended as a guide. Please feel free to alter them or miss some.

1.      Can you give us your definition of RSS ?

2.      How and when did you discover RSS ?

3.      What  use do you currently make of RSS ? :

q              non-professional use

q              professional use

q              use directed towards your patrons

4.      Do you have plans to use RSS in your library ?

5.      If your library currently provides RSS feeds, do you have any statistics on their use ?

6.      What uses of RSS can you foresee for the future ? Do you think RSS will spread widely ?

7.      What do you think could hinder the development of the use of RSS in libraries ?


Questionnaire adressé aux fournisseurs de solutions logicielles

 

1.      Proposez-vous des fils RSS sur les produits suivants :

 

 

Oui

Non

Nous ne proposons pas ce type de produit

SIGB

 

 

 

Portail documentaire

 

 

 

Serveur de liens

 

 

 

Autres (précisez :......................)

 

 

 

 

2.      La création de fils RSS sur vos produits peut-elle être assurée par vos clients eux-mêmes ou bien cela pose-t-il des problèmes techniques ?

 

3.      A quels types de services aux professionnels des bibliothèques sont ou pourront être associés des fils RSS sur vos produits ?

 

4.      A quels types de services aux usagers des-bibliothèques sont ou pourront être associés des fils RSS sur vos produits ?

 

5.      Parmi vos clients, certains ont-ils adopté cette technologie ? Si oui, pour quels usages ?

 

6.      L'usage du RSS vous semble-t-il devoir à terme se généraliser en bibliothèque ?

 

7.      Quels sont ou pourront être selon vous les freins au développement de l'utilisation du RSS en bibliothèque ?

 

8.      Nous autorisez-vous à mentionner le nom de votre société dans notre mémoire final de recherche  (diffusion en ligne sur le site de l'ENSSIB) ? Dans le cas contraire, nous exploiterons vos réponses sous une forme anonyme.

 


Annexe 5 : Recensement des réponses obtenues aux questionnaires


Synthèse des réponses fournisseurs

 

Société

Fils RSS

Création clients

Services aux professionnels

Services aux usagers

Clients

Généralisation

Freins

Autorisation de mention

Cadic

Sur solution portail.

Implémentation en cours pour version 5.4 d'Ex-Libris disponible courant 2005.

Oui

Emission de produits documentaires vers des sites externes

Réception de produits documentaires pour les intégrer dans l'application

Pas de réponse.

non

RSS pas spécifiquement destiné aux bibliothèques mais plutôt aux sites d'information génériques

Oui

Ex-Libris

Standard dans la prochaine version SIGB.

Prévu pour la solution portail documentaire et serveur de liens.

Oui

Destiné d'abord aux lecteurs.

Nouveautés du catalogue, données du compte-lecteur, messages d'information, DSI, etc.

Galway University (Irlande) (service apparenté à la DSI)

Forte demande des bibliothèques.

L'avenir dépendra du comportement et de l'intérêt des utilisateurs.

Voir généralisation

Oui

Archimed

Sur solution portail.

Oui

Toute application mettant à disposition ses données par  canal RSS.

Diffusion d'un contenu personnalisé en fonction des attentes.

Idem professionnels.

Distribution d'actualités.

Oui.

Diffusion d'une information riche provenant de sites spécialisés.

Oui

Pour bénéficier pleinement de l'information et enrichir les services offerts aux utilisateurs d'un système d'information.

Peur du XML, manque d'éditeurs faciles à utiliser.

Oui

Dynix

Sur nouvelle solution portail (en testes aux USA).

Pas sur solution SIGB.

Oui

Un visualiseur permet d'afficher tout fil RSS souhaité par la bibliothèque dans Horizon portail d'information.

Liste des titres les plus empruntés, liste des nouveautés, des sites Web.

Pas encore.

Oui. Forte demande des collectivités et universités sur leurs portails.

Manque de connaissance et de maîtrise de ces technologies. Manque de disponibilité pour gérer et mettre à jour le portail (contexte plus favorable en BU).

Oui. Leur soumettre le passage concerné.

Géac

Oui

La première activation demande une intervention Géac.

Pas de réponse

DSI

Non

Probablement

Informer sur les sites avec une explication concrète des débouchés offerts.

La création doit être simple et dynamique pour minimiser les temps d'administration.

 

 

 


Réponses des bibliothécaires français contactés directement : questions 1 à 5

 

 

1

2

3

4

5

Répondant

Défintion

Contexte de découverte

Utilisations personnelles

Offre de l'établissement

Stats

RSS envisagé dans l'établissement

Bruno Jupile

Système permettant de signaler automatique les nouveautés d'un site sur un autre site ou par mail : donc, être au courant des dernières informations publiées sur ce site

Sur des blogs.

Aucune

Pas de fil RSS.

Pas officiellement, mais c'est une solution technique que nous gardons à l'esprit dans notre réflexion sur la communication vers les universitaires (étudiants inclus sous ce terme)

Diane Le Henaff

 

Format de document basé sur le XML utilisé pour transmettre de l'actualité via les fils RSS.

Par curiosité dans un premier temps, puis en réponse à des besoins d'organisation de l'accès à ma veille professionnelle.

Veille professionnelle pour ne manquer aucune info sur la vie de nos bibliothèques et les initiatives en IST.

Utilisation en syndication via Thunderbird essentiellement et Firefox.

L'IST à l'INRA ne propose pas de fils RSS.

Oui. L'Internet INRA institutionnel va proposer les actualités en fils RSS (d'ici 2 ans).

Odile Jullien

Fils permettant de faire circuler l'information, moins lourd à gérer, plus fluide, plus rapide mais volatile.

En travaillant sur le portail chimie pharmacie, on a trouvé des documents dessus. en septembre. Ne connaît pas encore tous les usages.

Pas possible d'installer quoi que ce soit sur son poste.

Pas de fils RSS.

Espère bien ! SID voir Casup concepteur marché UCBL (Université Claude Bernard Lyon). Ex : site de l'université de Saint-Etienne.

Sandrine Mouret

Pas de réponse.

BiblioAcid

Usages privés : oui mais très peu

Usages pratique pro : oui

Usages à destination des publics : non

Pas de réponse.

Pas pour l'instant.

Nicolas Morin

Really Simple Syndication. Un format XML permettant la diffusion d'informations dates.

Je ne me souviens plus.

Usages privés : diffusion de fils RSS pour photos, site perso. Lecture de fils RSS pour presse + podcasts

Usages pratique pro : fils RSS pour diffusion d'un site pro, fils RSS en lecture de Weblogs pro

Usages à destination des publics : fils RSS pour diffusion d'info du site de la BU (on y travaille) : actualités brèves, newsletter, nouvelles acquisitions

Non

Oui

Alain Caraco

Un sigle pour lequel il y a plusieurs développés !

Un moyen de republier des informations provenant d'un autre site et de diffuser des informations vers des publics.

Il y a un an, à l'occasion d'une journée d'étude ou quelque chose en lien avec le site Framasoft sur les logiciels libres.

Usages privés : oui

Usages pratique pro : oui, abonné à des fils RSS (celui de l'ABF notamment rendu possible car le site est sous SPIP)

Usages à destination des publics : non

Pas de fils proposés.

Pas pour l'instant.

Mise à disposition de fils RSS liée à l'utilisation pour publier le site Internet d'un outil de gestion de contenus (CMS, genre SPIP) ou de publication de blogs, qu'il n'utilise pas pour l'instant sur aucun des sites qu'il publie.

Caroline Bruley

Un fil RSS est un « fil d'information » qui permet de syndiquer le contenu publié sur un site, en permettant simplement et de façon automatisée à d'autres sites Web de republier tout ou partie de ce contenu.

Dans le contexte professionnel, grâce à un collègue particulièrement à l'écoute de nouveautés en matière de technologie.

Usages privés : oui

Usages pratique pro : oui

Usages à destination des publics : pas encore mais ça ne saurait tarder...

Pas de fils proposés.

Oui, dans le cadre de la réinformatisation, nous envisageons une DSI permettant de mettre en oeuvre des profils de diffusion comportant une requête mémorisée, une liste de destinataires, une périodicité et un mode de diffusion, avec envoi automatique par fil RSS.

Eric Varon

(Définition très détaillée et ici réduite)

syndication de contenu = possibilité de republier sur un site Web du contenu provenant d'un autre site Web.

RSS=rendre disponible sous forme d'un fichier XML une liste d'informations récentes, chacune contenant un titre, une brève description et un lien vers l'information complète. But : l'utilisateur du service reçoit les nouvelles infos publiées sur le site en temps réel.

A la BIUP : utilisation de la version 2.0

Par le biais de l'étude du format XML et de RDF.

Les canaux RSS peuvent être chargés dans une base RDF ce qui permet de faire des recherches sur l'ensemble des informations présentes. Ils alimentent une base de donnée relationnelle qui permet de bâtir un index dynamique du site et de rajouter des informations de navigation au niveau des articles.

Usages privés : oui

Usages pratique pro : oui

Usages à destination des publics : oui

 

Intérêt : consultation très rapide des flux provenant de sources différentes multiples. Evite de donner son adresse e-mail, diffusion de spams ou virus impossible.

Oui, sur le blog de la BIUP.

(Annonces de bases de données en test, nouveaux périodiques, appels à contributions, annonces de congrès...)

Voir question 4.

 


Réponses des bibliothécaires français contactés directement : questions 6 à 10

 

 

6

7

8

9

10

Répondant

Utilisations futures

Problématiques

Généralisation

Impacts sur organisation du travail

Freins

Bruno Jupile

Diffusion de l'information vers les universitaires, en particulier concernant la documentation électronique.

Je ne vois pas encore d'application de l'extérieur vers notre site Web.

Pas de problèmes techniques insurmontables.

Pb d'accord entre les Facultés pour la mise en place sur leur site. Pb de réception par les usagers. = pb de la place de la documentation dans la communauté universitaire.

Oui mais depuis des sources institutionnelles (ou de référence, faisant autorité) ayant une quantité importante d'informations nouvelles à diffuser auprès d'usagers vraiment impliqués. Ce qui représente peu de cas, hors la communication interne.

Faire que les messages à destination des usagers passent enfin.

Le manque d'intérêt de la plupart des universitaires pour les sujets abordés.

Diane Le Henaff

Un format doit rester utile par rapport à son objectif de départ. S'il y a des nouveaux besoins d'échanges, regardons si d'autres protocoles ou formats ne répondent pas mieux au nouvel objectif et à défaut, innovons !

Si on regarde la technologie RSS, proche du XML, les usages nouveaux peuvent être le traitement documentaire des actualités comme le XML permet de traiter un fonds documentaire :

·      Edition de recueils d'actualités

·      Gestion de l'historique dans les établissements de presse, radio ou télévision.

Formation :

- Présentation du concept et exemples d'utilisation

-                      Définition des besoins des personnes en formation

-                      -Réponse en terme de possibilité d'utilisation

Sur la base de ce schéma, pas de problématique.

Attitudes :

Le danger est d'en avoir entendu parler et de vouloir à tout prix l'utiliser sans réfléchir à ses besoins et aux réponses en terme d'optimisation d'accès à l'information et d'organisation du travail.

Compétences :

Il n'y a pas besoin de connaître le RSS ou l'XML pour utiliser les fils, aussi l'utilisation peut être faite par tout un chacun. Tout dépend ensuite de la curiosité des personnes.

Les fils RSS ne sont pas une finalité mais un moyen d'accéder à l'information ou actualité. Mais tout dépend de la stratégie des personnes qui font de la veille sur un ou plusieurs sujets. Celles qui en sont encore à naviguer sur le Web via les moteurs de recherche auront peut-être plus de mal à passer au RSS que celles qui sont déjà sur des listes de diffusion et/ou newsgroups... A débattre.

Il y a une différence entre technologie RSS et utilisation des fils RSS.

Si l'utilisation des fils RSS va très certainement se généraliser du fait de l'offre et de la demande, la technologie RSS mettra plus de temps. En effet, le RSS peut servir certains projets décrits en question 6, mais ils resteront très spécifiques.

C'est la question centrale. En effet, l'utilisation du RSS optimise l'accès à l'information (préalablement sélectionnée). L'information intéressante peut être stockée facilement : gain de temps, retour sur l'historique plus facile qu'avec des pages Web... Il est important que des responsables de bibliothèques ou services sensibilisent le personnel (sous forme de formation) à l'utilisation de fils RSS dans une politique :

-                      reconnaissance du temps passé à la veille professionnelle

-                      optimisation de la gestion de cette information

C'est d'ailleurs dommage qu'il n'y ait plus de fils RSS ou de syndication possible sur des domaines plus classiques de la documentation pour un public de techniciens des bibliothèques. Les fils RSS doivent se populariser et ne pas rester l'apanage des ingénieurs, conservateurs...

L'offre insuffisante des fils RSS et leur origine :

-Offre trop centrée sur les domaines : moteurs de recherche, politique IST. Une offre qui doit s'élargir pour intéresser l'ensemble du personnel de la documentation (formateurs, systèmes d'information, techniciens, catalogueurs...)

-Le danger de la prolifération des blogs qui proposent de façon systématique une syndication au détriment de sites institutionnels (je ne suis pas contre les blogs mais contre le déséquilibre qui peut nuire au développement du RSS en bibliothèque).

Odile Jullien

Actualités, points d'info sur les parutions chimie pharmacie, agence sanitaire rapport de colloque (acquisitions pourquoi pas).

Actualités des services pour le SID.

But : mieux mettre en valeur l'information.

Manque de compétence pour répondre, installation par défaut. A essayé de faire installer Firefox. Mozilla version fait uniquement. L'université de Lyon 1 est contre les logiciels libres. Ceux qui ne feront que de la consultation ne verront pas la différence. Pour ceux qui maintiendront la page, faire des formations dans le cadre de la formation continue.

Oui.

Plus de fluidité, de rapidité et de réactivité, mieux cibler les destinataires.

Il faudrait que ce soit mis en série sur les postes, manque de personnel informatique.

Sandrine Mouret

Personnalisation du bureau affichant le panorama des nouveautés dans le domaine choisi.

Vaste question... Dans quelle mesure ce n'est pas le même problème que la formation des usagers à la recherche sur Internet dont la formation en bureautique pose déjà un problème ?

Les formations sur les fils RSS doivent-elles être mises en place seulement par les professionnels de l'information ou cela ne demande-t-il pas une meilleure concertation avec les services installant les outils bureautiques ?

Seulement dans le cadre des outils ou sites dont la fonction principale est de tenir informer sur les nouveautés/actualités... y compris les bases de données (HubMed, etc...)

Elle n'a pas vraiment d'intérêt pour les sites Web de « vitrine » il me semble.

L'intégration de cette technologie dans les navigateurs (Firefox) et dans les comptes des messageries en ligne (MonYahoo) me semble être ce qui peut le mieux permettre cette généralisation.

Elle peut permettre une vision globale de l'actualité d'un type d'information.

Il me semble que si l'usager n'a pas l'habitude d'utiliser les fils RSS pour d'autres informations (séminaires, bases de données, informations institutionnelles, etc...), il n'utilisera pas plus les outils RSS de la bibliothèque.

La bibliothèque peut commencer mais les professionnels doivent alors proposer des services, outils et formations pour aider l'utilisateur à connaître les fils RSS qui l'intéressent et à paramétrer leur utilisation sur son poste...

Nicolas Morin

Un canal supplémentaire de diffusion d'information. Facile à intégrer dans d'autres environnements (portail de l'université par exemple)

Pour le personnel, difficile à dire : ça se fait largement en dehors d'eux et leur participation n'est pas nécessaire.

Pour le public, ça dépend à la fois des générations et du développement général des RSS (par ex l'apparition d'un fil RSS pour Le Monde)

Probable, mais en plus d'autres modes de diffusion, pas forcément à la place de. Sauf peut-être les listes de discussion (j'en lis de moins en moins)

Pas de réponse.

Les freins qui existent dans les bibliothèques pour l'acceptation des technologies en général. Plus peut-être :

-le mépris pour les « gadgets »

-le sentiment généralement partagé que la bibliothèque n'a pas à « communiquer »

Alain Caraco

-Diffusion d'infos à destination des usagers

-Remplacer les listes de diffusion par des fils RSS

 

 

 

 

Caroline Bruley

Voir réponse à la question 5.

Il convient de sensibiliser les professionnels à ces nouveaux modes de diffusion de l'information, car beaucoup sont encore méfiants à leur égard ou ne les considèrent que comme de simple « gadgets » (entendu en réunion à propos des fils RSS). Et informer les lecteurs des facilités que ce type d'outil permet.

La mise en place des portails locaux au niveau des universités peut favoriser cette propagation de la technologie RSS.

L'utilisation du RSS participe de la logique de réseau et d'interopérabilité : l'information est réutilisée, réacheminée, nul besoin de la ressaisir.

Les mêmes que pour tout ce qui touche aux nouvelles technologies : frilosité professionnelle, refus d'intégrer de nouveaux médias, méfiance à l'égard de l'informatique...

Eric Varon

Usager : « comment identifier et localiser l'information dont j'ai besoin ?»

Producteur d'information : « comment faire connaître aux usagers l'information que je diffuse ? »

 

Oui.

A la BIUP, le système est utilisé comme un moyen de communication concernant les information éphémères dans une discipline donnée : par exemple les annonces de colloques, de Congrès, d'exposition.

L'alimentation du fil RSS demande un suivi constant, ce qui implique une grande motivation de l'équipe.

 


Réponses des bibliothécaires français contactés via Biblio-fr

 

Répondant
Quels usages faites-vous du RSS à titre privé ?

Quels usages du RSS en bibliothèque vous paraissent prometteurs ? (exemples d'utilisations, à direction des usagers ou des personnels)

Quels usages du RSS  sont ou seront faits dans votre établissement 

Le RSS vous paraît-il devoir se généraliser ?

Quels freins voyez-vous au développement du RSS en bibliothèques ?

*Poulain Paul
(Koha)
 
 
Avec le RSS, les informations viennent à moi, je n'ai pas à aller les chercher.
  abonné à 3 types de flux RSS :  
* techniques (informatique : linuxfr.org 
* bibliothéconomiques (biblioacid par exemple) 
*généralistes (standblog )  
Lorsque je vois depuis mon thunderbird qu'une nouvelle est disponible, je peux voir en un coup d'oeil ...
 
 

 

 
Caraco Alain
BM Chambéry
J'ai quelques abonnements, que je gère avec Thunderbird
Probablement un bon outil de diffusion de lettres d'information, dans  l'hypothèse d'une réduction de l'usage de la messagerie, envahie par le  spam.
 
Rien n'est prévu pour l'instant

Probablement

Il faudrait déjà qu'une majorité des professionnels et du public sachent de quoi il s'agit.

1
 
Syndication de contenu via Bloglines pour lire la trentaine de blogs personnels et professionnels auxquels je suis abonné.
 
Fournir des informations récentes : nouveautés, diffusion sélective d'information
 
A court et moyen terme : aucun
 
A long terme, il faudra voir ce que développe ou projette de développer Dynix.
 
Je ne sais pas trop, sincèrement. J'ai l'impression qu'il se répand bien, oui, mais au sein d'une sphère somme toute réduite de professionnels.

La vétusté des applications et des matériels. L'esprit encore méfiant des conservateurs-trices. Mais je suppose que c'est aussi part d'un manque d'informations.
 
2
 
Je dispose d'un ensemble de fils agrégés sous Bloglines, à la fois à titre d'information personnelle, de culture générale, de curiosité, et de test (fils de journaux - Le monde, Libé... ; blogs ; alertes de périodiques scientifiques ... )
 
... une façon plus simple et plus dynamique de travailler. ... une alternative au courriel d'alerte dont nous sommes maintenant encombrés ; 
il permet de rendre compte d'éléments d'information qui ne sont pas encore suffisamment structurés pour donner lieu à une autre mise en forme sur un portail documentaire ; il peut même servir de bloc-note (se souvenir d'un site - et en faire immédiatement profiter les lecteurs du fil...) ; ...intéressante...  par la possibilité de commenter (dans le cas des blogs). 
Pour le lecteur, il est là aussi une alternative au courriel qui permet de gérer de façon rationnelle...
Plus concrètement :
- les alertes à parution de périodiques ;
- les fils de presse ;
- veille partagée (à destination des personnels de documentation, mais ... aussi ..dialogue avec les utilisateurs) ;
- infos générales sur la bibliothèque ;
- mise en valeur ponctuelle ou focus sur un produit disponible à la bibliothèque ;
- ...
 
Nous réfléchissons à intégrer un fil RSS et/ou un blog comme élément de notre portail documentaire en cours d'élaboration car nous nous rendons compte que les pages statiques ou en général les produits que nous pouvons proposer au lecteur actuellement ne suffit pas à rendre compte de la diversité, de la complexité de l'offre documentaire. Mais nous n'avons pas encore complètement abouti : qui produit, à destination de qui ? Nous souhaitons néanmoins nous lancer, au moins à titre expérimental.
 
Oui. C'est techniquement simple à mettre en place. en d'autres termes, ça ne coûte rien d'essayer...

Actuellement aucun... On pourrait peut-être envisager les fils RSS comme une nouvelle manière de court-circuiter les bibliothèques... Donc c'est un champ qu'elles doivent investir, pour diffuser les connaissances qu'elles capitalisent et pour développer une nouvelle forme d'échange avec leurs utilisateurs.
La technologie RSS et le partage de signets par tagging (style blogmarks) me semblent deux pistes d'avenir pour la mise en oeuvre d'outils de diffusion de l'offre des bibliothèques...
 
3
 
--> suivi de veille, info
 
--> nouveautés biblio, mises en ligne, animations 
 
--> aucun pour l'instant
 
--> oui, mais pas seulement dans les bibliothèques 

--> la quantité d'infos à avaler ! Soyons prudents et ...raisonnables. Un fil RSS culturel local devrait suffire !
 
4
 
Je surveille les principaux sites informatiques grâce à ce support, couplé à Sage avec Mozilla Firefox.
 
Bien que je travaille dans un service Multimédia, je vois difficilement le RSS devenir un support utile pour les usagers. En effet, la consultation des RSS impose que l'usager connaisse le site source d'où sont extraites les données.
 
A court terme, le RSS n'est pas proposé aux usagers. La généralisation imposera peut-être à moyen terme que des initiations sur ces flux soient proposées.
 
Seul l'avenir nous le dira ... Il faudra des sites références, sérieux et ludiques pour convaincre la masse des utilisateurs du Multimédia.

Quels flux choisirent ?
Comment les rendre accessibles ?
 
8
 
musique
 
se tenir informer des actualités professionnelles au propos des innovation notamment.
pour les usagers, les informer des nouvelles acquisitions en bib
(exemples d¹utilisations, à direction des usagers ou des personnels)
 
à court terme. information sur les nouveautés du site Web
 
oui

les paperasses et le droit de la PI
 
9
ne me sers pas actuellement de flux RSS à titre strictement privé, mais les utilise beaucoup sur un plan semi-professionnel pour me tenir au courant des évolutions d'Internet
 
présenté mon expérience sur l'utilisation de Spip pour mettre en route une  veille documentaire en mars dernier :
 
sources :
*"Les flux RSS dans le domaine documentaire-  JC Houpier ... 
*  figoblog : www.figoblog.org/
 
Exemples de flux produits dans le domaine documentaire
-  veille documentaire thématique
http://ceped.cirad.fr/documentation...
-  Nouvelles acquisitions
http://www.library.louisville.edu/u...
-  Exemple de sites institutionnels
BDIC : http://www.bdic.fr/
IUT de Dijon http://bibdij.over-blog.com/
 
Exemples de récupération de flux RSS
-  Liste de signets dynamiques agrégeant des informations
http://ceped.cirad.fr/documentation...
-  Apporter de l'information (sites d'annonce de colloques ou de nouvelles parutions)
http://ceped.cirad.fr/documentation...
-  Actualisation de dossier documentaire
http://dossierdoc.typepad.com/dossi...
-  Site de sommaires de revues
http://www.servicedoc.info/article...."
.... j'imagine qu'on pourrait alimenter des catalogues bibliographiques partagés.
Je récupère des flux RSS dans divers domaines qui sont affichés sur le site... rubrique "Encore des actualités" :
 
et classés dans divers sous-rubriques. Gestion des listes "signets animés", permettant de voir l'information  directement ... de manière plus conviviale, ... mais plus éphémère aussi.
 
Je ne récupère pas ces flux pour l'instant dans mon navigateur, je préfère  les survoler directement sur mon site tous les matins pour voir s'il y a une information à réutiliser pour mon blogue  car j'ai déjà trop  d'abonnements à des listes d'informations diverses qui n'ont pas de flux !
 
Le site émet aussi un flux RSS issu de mon blogue qu'on peut récupérer. Cela me dispense de gérer une liste d'abonnements et peut toucher plus de monde puisque les informations sont indexées par les moteurs de recherche et pérennes.
Oui, certainement car presque tous les CMS proposent de le faire, et pour l'instant il ne peut pas y avoir de virus. Cela ne demande pas de travail particulier dès que l'on met à jour des informations sur un site puisque c'est entièrement automatique et qu'on peut aussi les sérier selon des mots-clés en fonction des utilisateurs potentiels.

Je ne vois pas de frein particulier, sinon la masse d'information à récupérer dans un navigateur par les abonnés (mais c'est le problème général des messageries, la pollution des spams en moins). L'utilisation la plus conviviale me parait être l'animation de listes de signets.
 
La situation a considérablement évolué depuis l'an dernier : en août 2004 j'avais peu de flux à récupérer auprès des sites diffusant une lettre d'information, maintenant ils font très souvent les deux.
Comme vous pouvez vous en douter, les résultats de votre mémoire m'intéressent vivement car je n'avais pas trouvé beaucoup d'exemples dans 
les bibliothèques françaises lorsque j'ai démarré mon projet.
 
10

J'utilise Blogsline pour suivre les nouveautés de blogs ou de sites de bibliothéconomie et informatique documentaire biblioacid, la feuille, figolog,...ETC. ou des sites autour des livres : zazieWeb (sommaire des revues).

 

En bibliothèque, un fil RSS sur nos pages Web,

*mise à jour de notre calendrier de manifestations,

*rubrique "les bibliothécaires ont choisi".

autres applications sur les opac : possibilité de suivre des nouveautés dans un domaine, des dates de prêt et de disponibilité d'un document, mais il faudrait changer de SIGB (Portfolio de BiblioMondo actuellement)

Pourquoi pas syndiquer plusieurs sites de Bibliothèques dans l'agglomération, mais les bibliothèques n'ont pas encore de sites !

Pas d'usage dans l'établissement dans l'immédiat. Fil RSS sur nos pages Web, mise à jour de notre calendrier de manifestations, rubrique "les bibliothécaires ont choisi" à inscrire dans les projets 2006.

 

 Oui, (du moins à court et moyen terme). Gain de temps, choix des informations, évite le débordement des boîtes mél.

Quel sera l'impact de l'ouverture de liens sponsorisés dans les fils RSS ?

 

 

le manque de ressources humaines en informatique.

De plus en plus de développements et de possibilités offertes mais pas de  personnel technique supplémentaire.

D'autre part, peu de bibliothécaire se sentent concernés même parmi les plus jeunes.

Un grand besoin de formation interne. Actuellement uniquement une  auto

formation qui concerne peu de personnes, en général sur le temps personnel et pas toujours très approfondie.

 
11
 

Très nombreux liens dynamiques vers les news des sites quipermettent le RSS (Le monde etc.). Très facile d'utilisation avec Mozilla Firefox que j'utilise privé/bureau.

Pour les usagers

-          permettre le suivi rapide et simple de l'actualité de la bibliothèque

-          mettre en fil RSS des listes de nouvelles acquisitions

et pourquoi pas un accès direct au compte lecteur de l'étudiant par ce biais, ou même encore un rappel de documents en retard (le côté « fun » du RSS disparaît vite avec un bibliothécaire...)

b. pour la coopération inter-établissements (nécessaires dans notre contexte de BIU) : il serait très intéressant de syndiquer les sites des bibliothèques partenaires (Sainte-Geneviève, Sainte-Barbe, Cujas, SCD Paris III etc.

 

 

Cf ci-dessus

 

Cette technologie me semble pour le moment très peu répandue parmi les utilisateurs lambda de l'Internet

 

Frein technologique surtout : il faut un navigateur qui gère facilement cette technologie, quand de nombreuses bibliothèques n'utilisent qu'Internet Explorer...

 

12
 
 
A titre vraiment privé (usage de loisirs), aucun. La raison est simple : j'ai une boîte mails professionnelle déjà bien remplie et, pour mes loisirs, je préfère encore rater de l'information que de trop en subir. 
 
Pour mon travail, j'ai un file [sic] RSS tiré du site d'un éditeur de revues électroniques dont je suis les changements éventuels ; je me sers de cette source d'informations (entre autres) afin de mettre à jour le bouquet de revues électroniques dont j'ai la charge dans la Bimpe (un site collaboratif signalant aux BU les mises à jour des revues électroniques).
 
A direction du personnel en général, je vois peu car je travaille dans une petite structure...
Si on passe à l'échelle plus grande de notre université, les nouvelles nous sont envoyées par mail grâce à des listes de diffusion ... fonction de son statut .... Donc même là, pas de file RSS.
 
Pour les usagers, je pense à deux exemples intéressants :
 
* un file sur les nouvelles acquisitions de la bibliothèque. Les futurs SIGB permettront-ils cela ?...., au fur et à mesure du catalogage. Dans notre BU, certains enseignants-chercheurs sont des lecteurs assidus de notre page des "Nouvelles acquisitions" du mois, donc j'en déduis que ce type d'application aurait du succès.
 
* nous avons une section "Actualités" dans notre page d'accueil. Elle nous sert à signaler les nouvelles bases de données, les tests de bouquets de périodiques ou d'e-books proposés par certains éditeurs ou encore tout simplement les dates des vacances universitaires et les réductions d'horaires de la BU le cas échéant. On peut imaginer de proposer aux lecteurs un file RSS sur ces nouvelles.... Cette solution présenterait l'avantage de ne concerner que les lecteurs volontaires. En effet, à l'heure actuelle, je n'utilise pas les listes de diffusion ... ça pollue leur boîte mail.
 
Pour l'instant nous ne prévoyons rien.
 
Les listes de diffusion nous satisfont pour le personnel car les informations qui y circulent doivent être connues de tous. On ne donne donc pas le choix d'être ou pas informé, comme on le pourrait avec un file RSS.
 
Quant aux applications pour les lecteurs, elles ne sont pas encore à l'ordre du jour car nous souhaitons remplacer notre SIGB puis créer notre portail Web. Ces projets bloquent donc pour l'instant les gros changements sur notre site Web actuel.
 
 
Je n'en ai vraiment aucune idée. Comme pour les e-books il y a quelques années, je n'arrive à aucune conclusion à l'avance. Il faut voir.
 
Pas la formation de nos usagers en tout cas ! Certains étudiants restent certes étrangers à l'informatique, mais beaucoup d'autres pourraient nous donner des cours. Leur usage d'Internet manque parfois de discernement (ils ont du mal, au début, à évaluer la valeur scientifique d'un site), mais pas de maîtrise technique. Ils savent ce qu'est un blog et ce que sont les file RSS, tout simplement parce qu'ils en font un usage de loisirs depuis le lycée.
 
Même remarque pour les enseignants-chercheurs de notre campus (Sciences) : ils sont de très gros utilisateurs de la documentation électronique et communiquent tout le temps par messagerie. Ils se feraient très vite aux file RSS de la BU.
 
Les freins existent plutôt du côté de la bibliothèque. Le premier est le manque de formation du personnel, mais il peut se résoudre très facilement :  apprendre à utiliser, puis à faire, un file RSS est simple. Nous sommes d'ailleurs plusieurs à avoir suivi une formation à ce sujet à l'automne dernier. J'ignore si la volonté peut être un obstacle car je connais surtout des collègues que l'informatique ne rebute pas. 
 
L'obstacle le plus important que je connaisse est le temps : chez nous, je suis toujours à la chasse aux précieux moments que je peux consacrer à notre site Web, ce qui explique que j'attende le grand changement de SIGB et le passage au portail pour réfléchir sérieusement aux files RSS. Certes leur entretien est simple, mais il faut que je trouve le temps nécessaire à leur mise en place. Même si c'est facile, ça sera long au début car je n'en ai encore jamais mis en place. A moins que je ne trouve le temps cet été ?...
 
13
 
Intensif.  d'organiser ma veille 
- à mon travail (bibliothèques numériques) 
- généralistes (presse d'information générale, sciences de l'information).
 
-        alertes sur les recherches dans le catalogue, 
-        listes de nouveautés, 
-        informations sur la vie de la bibliothèque, 
-        tables des matières de périodiques électroniques lorsque paraît un nouveau numéro... 
Cela touche aussi bien les lecteurs que le personnel.

plus loin, solutions permettant aux lecteurs de créer des fils RSS thématiques et de les afficher sur une page perso (compte lecteur). C'est plus complexe à mettre en place.

A l'heure actuelle, nous n'utilisons pas le RSS.

envisagé pour

- actualités de la bibliothèque,

- nouveaux documents numérisés

Les autres usages que j'ai cités plus haut me semblent plus compliqués à mettre en place.

gros défaut :pour l'instant réservé aux utilisateurs avancés. ... il faut afficher la page de code en XML .... décourager immédiatement les utilisateurs "lambdas".

Le RSS est appelé à se généraliser dans d'autres domaines (information, conception de sites Web) mais pour le grand public, pas tout de suite (pas avant que la génération des blogs ne vieillisse un peu...)

le grand public aura du mal à se faire à RSS pour l'instant et ce ne sera qu'un gadget réservé aux plus avancés. Ce n'est pas une raison pour ne pas le mettre en place cependant, il faut espérer que l'offre créera les usages. Il faut aussi essayer de mettre en place des interfaces "transparentes" : permettre aux lecteurs d'utiliser des fils RSS sans le savoir (par exemple en créant leur page personnalisée dans le compte lecteur.)


Synthèse des réponses des professionnels anglo-saxons

 

1. Panel / Echantillon

 

Nous avons spécifiquement décidé de nous adresser à des personnes déjà repérés dans la profession pour leur utilisation du RSS (mentions dans des blogs ou des listes de discussion ou publication d'articles sur le sujet). L'idée étant que les commentaires sur les usages en train de se populariser dans le monde anglo-saxon nous donnerait de quoi étayer notre prospective sur les usages dans les bibliothèques françaises.

Une douzaine de personnes a été contactée. Nous avons reçu 5 réponses, dont 3 provenant des Etats-Unis. Deux viennent de bibliothèques publiques, trois de bibliothèques universitaires. 4 bibliothécaires et un professeur nous ont répondu.

Il s'agit de :

Glenn Peterson (Web Administrator, Hennepin County Library, www.hclib.org)

David King (Kansas City Public Library, www.kclibrary.org)

Sherri Vokey (Remote Services Librarian, University of Nevada, Las Vegas)

Darlene Fichter (fonction, établissement, http://library.usask.ca)

Dr L. Anne Clyde, (Professor,Faculty of Social Science,University of Iceland)

 

 

2. Définition personnelle du RSS

 

Trois réponses donnent comme principale définition du RSS : un moyen de publier de l'information pour le public, sous forme de texte, mais pas seulement (audio, vidéo sont mentionnés).

Les autres définitions mentionnées sont :

- un moyen de voir l'information nouvelle contenue dans les sites sans aller les visiter

- un moyen de s'abonner à un site ou à un fil d'information

 

 

 

3. Quand avez-vous découvert le RSS ?

 

Les réponses vont de 1998 (découverte liée à celle du XML, le RSS en étant l'une des premières utilisations actives) à « il y a déjà très longtemps ».

Trois réponses indiquent les années 2002 à 2004, en mentionnant comme moyen de découverte les blogs, la mise en place d'une nouvelle version de site Web, la littérature professionnelle et un congrès.

 

 

4. Utilisations actuelles du RSS ?

 

4.1 Utilisation non professionnelle

Trois personnes indiquent utiliser le RSS pour s'informer sur des sujets ne relevant pas du domaine des bibliothèques

 

4.2 Utilisation personnelle propre

Quatre personnes indiquent suivre l'actualité de blogs du domaine des bibliothèques via leurs fils RSS.

Une personne édite un blog sur les bibliothèques et la technologie (http://daweed.blogspot.com).

Une autre personne précise qu'elle s'abonne aux fils de sa propre bibliothèque pour vérifier le contenu et le bon fonctionnement de ces fils.

 

 

4.3 Utilisation à destination du public

De nombreuses applications sont mentionnées :

- fils de diffusion d'informations par la bibliothèque (3 mentions)

- fil sur les nouvelles acquisitions (2 mentions)

- fils associés à des recherches dans le catalogue

- fils liés à la vie du compte lecteur

- fils associés à un feuilletage thématique du catalogue

- blog de bibliothécaire

- répertoire de périodiques électroniques complété par une application facilitant l'abonnement aux fils RSS lorsque les périodiques en proposent

- mise à jour automatique d'une page de signets sur un site par le biais d'un fil RSS

 

 

5. Statistiques sur l'utilisation du RSS

 

Dans les Pew Internet and Life surveys, qui concernent surtout l'Amérique du Nord, 5 % des internautes disent déjà utiliser le RSS (Darlene Fichter, source à exploiter...)

 

Les statistiques de « hits » sur les pages de fils RSS peuvent être trompeurs, car un seul abonnement peut donner lieu à de nombreuses visites sur la page, générées automatiquement par le lecteur de fils RSS. La Hennepin County Library compte à terme analyser les évolutions de ces chiffres, plutôt que les données brutes.

 

Quelques chiffres donnés par la Kansas City Public Library :

Les différentes pages des fils RSS vues de 1700 à 3200 fois en avril 2005, et de 13700 à 18300 fois sur un an à compter du 1er mai 2004. A chaque fois, c'est la page du fil concernant le « Guide de la bibliothèque » qui est la plus vue, et celle du « Guide des bases de données » de la bibliothèque qui est la moins vue...

 

6. Utilisations futures du RSS ?

 

« Toute information qui change est une candidate potentielle pour une utilisation du RSS » (Glenn Peterson)

 

Deux axes de développement principaux sont mentionnés :

- le RSS dépassera le cercle des technophiles lorsqu'il sera plus facile de l'utiliser et qu'il sera mieux intégré aux outils courants de bureautique, comme on a commencé à le voir avec Firefox (4 mentions).

- les formats d'information transportés par le RSS vont évoluer. L'audio, et la vidéo et plus seulement le texte seront concernés, à la suite du développement du « podcasting » et du « vidéo-blogging » (3 mentions).

 

Autres réponses :

- l'utilisation en bibliothèque dépendra du développement de modules spécifiques ou de l'adaptation des SIGB (2 mentions)

- la demande du public influera sur les applications futures du RSS

 

 

7. Quels sont les freins à l'utilisation du RSS ?

 

Deux freins possibles à l'utilisation du RSS sont mentionnés trois fois dans les réponses :

 

- le besoin en compétences informatiques ou en formation encore nécessaire, et pas toujours disponible, pour développer des applications RSS en bibliothèque ;

- la nécessité que le RSS soit mieux connu des bibliothécaires pour qu'il puisse mieux en expliquer l'usage et les possibilités au public.

 

Autres mentions :

- les données doivent être disponibles au format XML pour être utilisables par le RSS, et ce n'est pas encore toujours possible

- le manque d'outils ergonomiques liés aux SIGB

- l'intérêt du public pour le RSS devra être prouvé pour justifié l'investissement en moyens humains pour développer des applications RSS

 

 

Une réflexion de Darlene Fichter en conclusion :

Quel sera le rôle de la bibliothèque dans cette nouvelle organisation de l'information , Producteur ? Aggrégateur ? « Packageur » ou consommateur de l'information ?

 

 

 

 

Répondant
Can you give us your definition of RSS ?

How and when did you discover RSS ?

What use do you currently make of RSS ?

Do you have any statistics for the use of the RSS feeds you provide ?

What uses of RSS can you foresee for the future ? Do you think RSS will spread widely ?

What do you think could hinder the development of the use of RSS in libraries ?

Glenn Peterson
Web Administrator 
Hennepin County Library
www.hclib.org
We see RSS as another way to publish information to our patrons. We create the mechanism to allow them to retrieve information about our collections and services as well as retrieve information about their borrowing record from our computers.
 

We discovered RSS in the past year or two, from reading professional literature (including blogs).

- non-professional use :

 none, yet 

 - own professional use :

 I track blogs I'm interested in, and subscribe to the Library's feeds for quality control.

- professional use directed towards your patrons :

 library news, new book alerts, library catalog searches, personal account information (items out or on hold), librarian blogs. 

We track statistics but they aren't too meaningful. A single RSS feed being tracked by a patron can result in over 100 hits on our Web server each week. As we offer feeds over a period of time, watching for trends in the number of hits will tell us more than the raw numbers alone. 

 It seems to me there are many possible uses for RSS. Just about any information that changes is a candidate for RSS. Our patrons will start telling us what they want. We added feeds for books being held for patrons as the result of a patron request. I don't anticipate RSS will spread beyond the tech-savvy community until it becomes easier to use. I showed my wife how easy it is to track feeds using Mozilla Firefox and she was willing to try it out. RSS needs to be integrated into more browsers (like Internet Explorer) for RSS to take off, in the US anyway.

There's a learning curve involved in publishing or consuming RSS. The most powerful applications require some computer programming skill and supporting software. Data must be available in XML or database format and that is not always possible at this time. For example, more catalog vendors need to expose their data via XML. Until it can be demonstrated that more library patrons will take advantage of RSS, some libraries will question the return on investment for staff time spent creating feeds.

David King
Kansas City Public Library
www.kclibrary.org
My personal definition of RSS is this: RSS is a way to subscribe to a Website or a news feed. Once subscribed to the RSS feed, any updated content from that Website is delivered to the subscriber's RSS Feed Reader, so that the new content can be viewed without having to remember to visit the Website.
I discovered RSS about two years ago at the Computers in Libraries conference, held in Washington DC. Soon after that, my library implemented RSS feeds in a redesign of our library's Website that was going on at the same time. Since then, we have been a model for other libraries in the use of RSS, most notably Hennepin County Library (http://www.hclib.org/) and the Metropolitan Library System (http://www.mls.lib.il.us/).
- non-professional use :
I read non-library RSS feeds.
- own professional use :
I have a library-technology blog (at http://daweed.blogspot.com) with an RSS feed. I also keep track of approximately 150 library-technology blogs/RSS feeds.
- professional use directed towards your patrons :
Kansas City Public Library has about 50 RSS feeds that relate to our Subject Guides. Each Subject Guide on our Website focuses on a single topic (like Arts or Business), and each one has an RSS feed. A list of all of our RSS feeds can be found here: http://www.kclibrary.org/rss/ and our main Subject Guides page can be found here: http://www.kclibrary.org/guides

We keep monthly statistics on our Website, so we have statistics on our RSS feeds. For example, for April 2005:

- Central Library Guide RSS Feed - viewed 3272 times

- Mystery Guide RSS feed - viewed 2479 times

- Computer Guide RSS feed - viewed 2009 times

- Arts and Culture Guide RSS feed - viewed 1809 times

- Search Engines Guide RSS feed - viewed 1792 times

- Library Databases Guide RSS feed - viewed 1772 times

- Business Resources Guide RSS feed - viewed 1761 times

And, from May 1, 2004 to May 1, 2005:

- Central Library Guide RSS feed - viewed 18,363 times

- Mystery Guide RSS feed - viewed 15,932 times

- Search Engines Guide RSS feed - viewed 15,135 times

- Computer Guide RSS feed - viewed 14,870 times

- Business Resources Guide RSS feed - viewed 13,909 times

- Library Databases Guide RSS feed - viewed 13,751 times

Yes, I do think RSS will spread widely, mainly because news services (like the BBC) are starting to use it to push out news feeds, and because large, well known Web sites like Yahoo! are offering it, as well.
For future uses - I see it's main current use, that of pushing out all types of content to people, continuing to be the main use. But more types of content will be pushed out using RSS. Right now, text and images are the most popular types of content to push via RSS. Audio and video are starting to become more widely used, with podcasting (for audio) and video blogging (for video) becoming more mainstream.

Future Library uses - More libraries will be embracing RSS as it gets easier to implement. This will happen primarily with add-on services, like WordPress (for general RSS feeds) or RSS feeds coming from Automation systems and library databases.

Currently, a lack of understanding about RSS (what it is, what it does) is a large hindrance. If a librarian isn't familiar with RSS, that staff member can't describe how to use RSS feeds to a library patron. 
Also, a library's lack of technical knowledge might be a hindrance. IT library staff have to be able to either correctly install a third-party RSS system, or be able to build one from scratch. And both take a fair amount of technical IT knowledge. Some libraries have this knowledge, and some libraries don't. 
Sherri Vokey
Remote Services Librarian
University of Nevada, Las Vegas
There are many definitions of RSS out there, and the one that I adhere to is 'really simple syndication' because that's exactly what it is - simple! It's a great way not only to syndicate news to Websites, courseware, etc, but also increasingly as a way to send enclosures such as audio, text attachments, and even video.
 
I started playing around with RSS in my previous job at the University of Winnipeg when I was part of the effort there to set up a library blog to syndicate news to our users (circa 2002). The hardest part in those days was parsing the xml to display nicely on the pages, but this has since become much easier, as there are lots of services out there that will do it for you.

I now work in a different library where folks are not as far along with blogging and RSS as in my previous workplace. So I'm still working on getting that integrated into our work culture here, first of all. There are plans to start incorporating blogs into our library news and subject pages, in particular, and I except that we will be using RSS to do that in the very near future. Another thing that I'd like to see happen is a way for us to syndicate patron information (like checkouts, due dates, fines, etc) via RSS, but working with our Innopac (Innovative) to do that is very challenging.

No.

Yes I think it will spread, and has spread widely already. We're seeing more and more private industry taking advantage of these technologies, as well.
 
I think what would most likely hinder the development is: staff buy-in and willingness to embrace these new technologies, as well as the technical expertise required to set up a blog, parse the feeds and structure them nicely in a Webpage environment.
Darlene Fichter
http://library.usask.ca

There are 3+ definitions:

Rich Site Summary

RDF Site Summary

Really Simple Syndicaton

The last one is a popular "version" but I like it best because it conveys what RSS does - syndicate content.

There's a new standard for feeds called "Atom" but usually we use RSS like we say Xerox as generic word to mean photocopiers no matter who makes the copier.

I discovered RSS when I first started looking at XML in 1998. It was one of

the first examples of XML being used actively and I could use the RSS 0.91 standard to show how XML encoded content for reuse. I noticed the first Web sites using and lists of sites

with feeds - you could list them on a Webpage at first.

Then I saw them in

early Weblogging tools like Radio Userland that had a built-in news reader.

- non-professional use

I search RSS feeds to discover information and for news on topics I find interesting.

- professional use

I search feeds and I read/subscribe to some.

I update my Library home page by taking RSS feeds produced from new links

I've added to my bookmarking tool and display those links as HTML on my resource pages on usability, or library Weblogging constantly updated with new links.  Example: http://library.usask.ca/~fichter/usability/

Scroll the section with a "green background" - I don't have to manually make this area - it republishes my bookmarks automatically.

- use directed towards your patrons

In the Data Library area - we have a Weblog of news with a "RSS feed" that

our users can subscribe to.

The Main Library site has an RSS feed from the news Weblog (side of the front page) for the same reason, but also the feed is also sent to Campus

Portal as a "news" channel and this helps market the library.

We have a directory of electronic journals that we subscribe to on our library Web site. In this directory there are 1000's of journals, many that

produce RSS feeds. We point the feeds out to our users on each journal page and show how they could subscribe to the feeds to keep up with new headlines via RSS.

We're talking with some departments about making an aggregation of feeds

shown on a Web page for journals in their subject area.

On the page for a specific journal title in our electronic journal directory, we show the current RSS feed as HTML on the page.

http://library.usask.ca/ejournals/

A journal page: http://library.usask.ca/ejournals/display.php?issn=0959-535X

For example, the BMJ shows the headlines updated weekly and provides this in a feed. We can add a piece of code and add it to the journal page to make this page a "richer" more useful resource.

We also are creating RSS feeds of new additions to the library catalogue which our users could subscribe to and see "what's new in sociology".

[We have] lots of plans and ideas floating around [for the future]. Partly it depends on what our Integrated Library System or programmers can do.  We could have user created

"library catalogue" queries that refresh daily with RSS feeds to create a personalized RSS alert service. If library systems offered RSS feeds, we could show "what's out" or "what's overdue" via RSS feed.

In the Aboriginal Research Portal that we're building, we're asking library selectors to identify sites with a bookmarking tool that creates RSS feeds and then the Portal editors can review those sites along side the other RSS

feeds that we monitor for content. We will be converting some mailing lists to "RSS" feeds so we one person can effectively monitor - new journal releases, new sites from libraries, and mailing lists in the area of

aboriginal studies efficiently - in a hour per day rather than maybe 7 hours. We can sift, sort and spot new content quickly and efficiently by "pulling" it to us.

I have some data. Remember we bring in RSS feeds and display as HTML so

that's muddy the waters.

This page, for example, listing feeds by "vendor" was viewed 367 times in

March 2005  http://library.usask.ca/ejournals/rss_feeds.php

Many of the e-journal pages display feeds at HTML so every page view in that

could count. The use of the directory is high.

For our own feeds that people subscribe too and aggregators visit, I see

1200 accesses of RSS files, 57,672 files ending in .xml (but that's

probably more than the feeds) in March 2004. The campus Portal would "cache"

the feed so the true figure there wouldn't be known.

 

RSS will spread widely but it won't really be picked up by most of our users

UNTIL it's included in the suite of desktop office tools. Then we'll see end users start using it more.

We see more use in Academic libraries since Firefox programmed

"hotbookmarks" - the browser notices if it's a site with RSS feed by

displaying a hot orange icon in the lower left, which you can "subscribe" to

and then whenever you point to that bookmark the "headlines" of the site

appear. You don't have to click and visit the site just mouse over the

bookmark.

If you follow the Pew Internet and Life surveys (largely North American) -

5% of Internet users say they use RSS aggregators. That's a pretty big chunk

already given that you have download extra software or sign up somewhere or

make an effort. Think about when it's just part of Outlook or your Web

browser, bundled right there is a newsreader.

Part of what is hindering the development right now is the ability to easily

create feeds from our Integrated library systems, ILL systems, etc. If our

vendors don't build in a module (some have) then it's only a few libraries

that can easily start "syndicating" library content. Some vendors have

started. SIRSI has it. Talis is experimenting and doing neat stuff.

I think the other thing is that librarians may not notice the opportunity

and places to use RSS. RSS sounds technical and does require a bit of

technical know-how to build applications (not much given lots of free

tools). You need to be able to visualize how this could make a neat new

service.

It's a quiet revolution - it's all around us. Online publishers understood

it immediately. Traditional publishers are creating it and creating it. RSS

search engines are aggregating and using it. NLM of is an early adopter and

creator of neat services with it. Our users are discovering it either

reposted as HTML or in a few months with a built-in news reader. But where

is the library in this new information ecology - have we stepped up to the

plate as producers, aggregators, packagers, and consumers ?

Dr L. Anne Clyde, Professor Faculty of Social Science University of Iceland 
 

I have defined RSS in several articles, and I suggest that you refer to them. Go to my home page at http://www.hi.is/~anne/ for links to some of

them.

 

I have no idea -- I seem to have known about it for a long time and have

been using RSS-based services for several years.

To create information pages for students in my courses; to provide a current information page on my Web site; to get feeds from news services and blogs

 

I don't have a library.

Yes, but it will probably change, incorporate a range of media, and become more user-friendly.

 

Lack of knowledge on the part of librarians -- and an article of mine in

Library Management indicates this.

 

 


Annexe 6 : Exemples de fils RSS sur des sites de bibliothèques (copies d'écrans)

Nous proposons de la virer vu le nombre de copies d'écrans insérées dans le texte


Annexe 76 : Répertoire des sites Internet de bibliothèques et de blogs du domaine des bibliothèques mentionnés en exemplede bibliothécaires


1. Sites Internet de bibliothèques

 

Bibliothèque Interuniversitaire de Pharmacie. BIUP débat sur les bases de données et annonces de congrès. [consulté le 31/05/2005].

Disponible sur Internet : http://biup.over-blog.com/

 

Hennepin County Library. Subscribe to our free RSS Feeds. [consulté le 9/06/2005]. Disponible sur Internet : http://www.hclib.org/pub/search/RSS.cfm

 

Hong Kong University of science and technology library. New acquisitions list. [Consulté le 31/05/2005].

Disponible sur Internet : http://lbxml.ust.hk/na/na_display.pl

 

Kansas City public library. RSS/XML feeds for your site. [consulté le 30/05/2005]. Disponible sur : http://www.kclibrary.org/rss/

 

Minneapolis public library. Our selected Weblinks. [consulté le 31/05/2005]. Disponible sur Internet : http://www.mplib.org/list.asp   

What's new. Disponible sur Internet : http://www.mplib.org/whatsnew.asp

 

National university of Ireland (Galway). James Hardiman Library. Subject pages.[Consulté le 24/05/2005].

Disponible sur Internet : http://www.library.nuigalway.ie/resources/subjects/index.html

 

Topeka and Shawnee county public library. [Page d'accueil][consulté le 31/05/2005].

Disponible sur Internet : http://www.tscpl.org/

 

University of Alberta libraries.Introduction to RSS and RSS readers. [consulté le 31/05/2005].

Disponible sur Internet : http://www.library.ualberta.ca/rss/tutorial/

 

Universityof Newcastle upon Tyne. News feeds (RSS). [consulté le 7/06/2005]. Disponible sur Internet :  http://www.ncl.ac.uk/iss/Webdev/rss

 

University of Baltimore Langsdale library. [Page d'accueil]. [consulté le 31/05/2005].

Disponible sur Internet : http://langsdale.ubalt.edu/       


The Langsdale library Weblog
. [consulté le 31/05/2005]. ;

Disponible sur Internet: http://langsdale.ubalt.edu/cgi-lang/blosxom.cgi

 

University of Saskatchewan library. Electronic journals. [consulté le 31/05/2005]. Disponible sur Internet : http://library.usask.ca/ejournals/rss_feeds.php

 

University of Winnipeg library.What would batgirl do ? [consulté le 31/05/2005].

Disponible sur Internet: http://whatwouldbatgirldo.xwiki.com/xwiki/bin/view/Main/ WebHome

 

 

2. Blogues et sites personnels à destination des professionnels des bibliothèques

 

Sites francophones :

 

BiblioAcid.

Disponible sur Internet : http://www.biblioacid.org (Consulté le 12/06/2005)

 

BlogFormist.

Disponible sur Internet : http://www.enssib.fr/blogformist/ (Consulté le 12/06/2005)

 

Figoblog.

Disponible sur Internet : http://www.figoblog.org (Consulté le 12/06/2005)

 

Site personnel de Jean-Charles Houpier.

Disponible sur Internet : http://jhoupier.free.fr/

 

Site personnel de Nicolas Morin.

Disponible sur Internet : http://morinn.free.fr/ (Consulté le 15/06/2005)

 

 

Sites anglophones :

 

The Shifted Librarian.

Disponible sur Internet : http://www.theshiftedlibrarian.com/ (Consulté le 15/06/2005)

 

Blogwithout a library.

Disponible sur : http://www.blogwithoutalibrary.net/ (Consulté le 15/06/2005)

 

Library Web Chic

Disponible sur Internet : http://libraryWebchic.net/wordpress/  (Consulté le 31/05/2005)

Outils froidsDisponible sur Internet : http://www.outilsfroids.net



[1] Les termes suivis d'une astérisque sont définis dans le glossaire.

[2] Pour plus de détails, voir l'Annexe 2, «Aspects pratiques de l'utilisation du RSS ».

[3]Bloglines. Disponible surDisponible sur : http://www.bloglines.com/ (Consulté le 25/05/2005)

[4]Mozilla. Insérer URL du site officiel de Mozilla pour Thunderbird et FirefoxDisponible sur :http://www.mozilla-europe.org/fr/products/firefox et http:// www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbird

[5]Insérer URL du site de l'éditeur de SAGEDisponible sur Internet : http://sage.mozdev.org

[6] Site personnel de Jean-charles Houpier. Disponible sur : http://jhoupier.free.fr (Consulté le 10/05/2005)

[7] Mambo. Disponible sur Internet : http://www.mamboserver.com

[8] Voir annexe 1 : Historique

[9]Urfist Info. Disponible sur : http://www.urfist.info/ (Consulté le 15/06/2005)

[10]Figoblog. Disponible sur : http://www.figoblog.org/document648.php (Consulté le 10/04/2005)

[11]ADBDP. Logiciels de gestion de bibliothèques. Mis à jour le 21 mars 2005. Disponible sur Internet : http://www.adbdp.asso.fr/outils/infogestion/logicielsbiblio.htm (Consulté le 10/04/2005)

[12] Urfist Info. Disponible sur : http://www.urfist.info/ (Consulté le 15/06/2005)

[13] Minneapolis public library. What's new. Disponible surDisponible sur Internet : http://www.mplib.org/whatsnew.asp (Consulté le 31/05/2005)

[14] Hong Kong University of science and technology library. New acquisitions list. Disponible surDisponible sur Internet : http://lbxml.ust.hk/na/na_display.pl (Consulté le 31/05/2005)

[15]University of Saskatchewan library. Electronic journals. Disponible surDisponible sur Internet :  http://library.usask.ca/ejournals/rss_feeds.php (Consulté le 31/05/2005)

 

[16] Minneapolis public library. Our selected Weblinks. Disponible sur Internet : http://www.mplib.org/list.asp (Consulté le 31/05/2005)

[17]  BIUP : débat sur les bases de données et annonces de congrès. Disponible sur Internet : http://biup.over-blog.com/ (Consulté le 31/05/2005)

[18]CEPED (Centre population et développement). Disponible sur :  http://ceped.cirad.fr/documentation

[19] CEPED. Actualités thématiques. Disponible sur : http://ceped.cirad.fr/documentation/rubrique.php3?id_rubrique=22 (Consulté le 15/06/2005)

[20]University of Winnipeg library. What would batgirl do ? Disponible surDisponible sur Internet : http://whatwouldbatgirldo.xwiki.com/xwiki/bin/view/Main/WebHome (Consulté le 31/05/2005)

[21]Information publiée par Russell Beattie sur son blog le 30 mai 2005. Disponible surDisponible sur Internet http://www.russellbeattie.com/notebook/1008483.html

[22]Les ateliers de l'espace multimedia. In : Topo : journal des bibliothèques de LYON, mai-juin 2005, p. 25

[23]University of Alberta libraries. Introduction to RSS and RSS readers. Disponible sur Internet : http://www.library.ualberta.ca/rss/tutorial/ (Consulté le 31/05/2005)

[24]Université de Newcastle upon Tyne. News feeds (RSS). Disponible sur Internet :  http://www.ncl.ac.uk/iss/Webdev/rss (Consulté le 7/06/2005)

[25] A9. Disponible sur Internet :http://a9.com/ (Consulté le 14/05/2005)

[26] http://www.outilsfroids.net/Les autres adresses de ces sites sont données en Annexe 7.

[27]Source : information du site Urfist Info en date du 18 mai 2005 ( http://urfistinfo.blogs.com/urfist_info/2005/05/rssxl_ou_commen.html). L'adresse du site de RSSxl est : http://www.wotzwot.com/rssxl.php

[28] Vivonzeureux !. Disponible surDisponible sur Internet : http://perso.wanadoo.fr/viv

[29] University of Baltimore Langsdale library. Disponible surDisponible sur Internet : http://langsdale.ubalt.edu/ (Consulté le 31/05/2005)

[30] University of Baltimore Langsdale library.  The langsdale library Weblog. Disponible surDisponible sur Internet : http://langsdale.ubalt.edu/cgi-lang/blosxom.cgi (Consulté le 31/05/2005)

[31] Kansas City public library.RSS/XML feeds for your site. Disponible surDisponible sur Internet : http://www.kclibrary.org/rss/ (Consulté le 30/05/2005)

[32] Disponible sur Internet : http://www.hclib.org/pub/search/RSS.cfm

[33] Topeka and Shawnee county public library. Disponible surDisponible sur Internet : http://www.tscpl.org/ (Consulté le 31/05/2005)

 

[34] http://gmane.org/

[35]L'ensemble des réponses aux enquêtes est présenté en annexe 5.

[36] Terme utilisé dans deux des questionnaires d'enquête pour rapporter les réactions rencontrées auprès des équipes.

[37] Source : information du site RSS Compendium en date du 18 mai 2005. Disponible surDisponible sur Internet : http://ast.antville.org/stories/1124227

[38]« Read the fine print . Before you republish RSS feeds check the rules », dans RSS and potential applications.

[39] Anne Clyde aborde cette question dans un article paru dans Library Management.

[40] Disponible surDisponible sur Internet : http://ast.antville.org.

[41]AlertInfo. Disponible surDisponible sur Internet : http://www.alertinfo.fr (Consulté le 28/05/2005)

[42]MetaRSS. Disponible surDisponible sur Internethttp://www.metarss.com (Consulté le 05/06/2005)

[43]Source : Wusteman, Judith. RSS : the latest feed. Library Hi Tech, 2004, vol 22, n. 4, p. 404-413.

[44] Voir les archives du blog professionnel de Jenny Levine, Shifted librarian. disponible surDisponible sur Internet : http://www.theshiftedlibrarian.com/

[45] Voir le blog professionnel de Karen Coobs, Library Web Chic. disponible surDisponible sur Internet : http://libraryWebchic.net/wordpress/ (Consulté le 31/05/2005)

[46]In : Feliciter, 2005, v.21, n°2, p. 62-63. [Traduction : «La promesse du RSS en bibliothèques réside dans l'environnement portail»]

[47]Disponible surDisponible sur Internet : http://www.library.nuigalway.ie/emb/noticeboard.html?id=179 http://www.library.nuigalway.ie/resources/subjects/index.html (Consulté le 24/0509/06/2005)

[48]Cité par Darlene Fichter dans sa réponse à notre questionnaire.

[49] Le Crosnier, Hervé. Le choc des nouvelles technologies. In Histoire des bibliothèques françaises : les bibliothèques au XXe siècle : 1914-1990. Paris : Cercle de la librairie, 1992, p. 568-589.

[50] Jacques, Jean-François. Bibliothèques et société du multimédia. Bulletin d'information de l'Association des bibliothécaires français, 3ème trim. 1998, n°180, p. 28-31 et Lahary, Dominique. Synthèse du préséminaire, 15 mai 1998, Blois. La révolution copernicienne a commencé. Bulletin d'information de l'Association des bibliothécaires français, 3ème trim. 1998, n°180, p. 76-77.

[51] Voir notamment à ce sujet : Jeanneney, Jean-Noël. Quand Google défie l'Europe : Plaidoyer pour un sursaut. Paris : Mille et une nuits, 2005, 114 p.

[52] Audrezet, Odile, Godonou-Dossou, Nelly, Gornouvel, Bénédicte, [et al.]. Extension des compétences et nouvelles activités de travail dans les bibliothèques : l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Villeurbanne : Enssib, 2001.

[53] Information publiée par Russel Beattie sur son blog. Disponible sur Internet : http://www.russellbeattie.com/notebook (consulté le 6 juin 2005)